Dans l’une de nos précédentes éditions, on vous parlait de l’importance des fans dans le rendement de la sélection algérienne, d’autant que la communion entre les deux parties s’est faite de la meilleure des façons, grâce notamment aux très bons résultats qu’ont réussis les camarades de Ziani.
Les deux parties ont créé une symbiose et sont en harmonie et semblent décidées à aller encore plus loin.
Il faut dire que les images que le monde entier a pu voir lors de la rencontre disputée à Khartoum, en présence de quelque 13 000 fans algériens, n’ont laissé personne indifférent, au point où les adversaires de l’EN savent, désormais, qu’ils n’auront pas onze, mais douze joueurs à affronter.
La participation de l’EN à cette CAN, qu’organise l’Angola a mis les coéquipiers de Ziani dans une configuration quelque peu différente. Ils ont dû batailler sans la présence du public, et on a notamment ressenti cela lors de la rencontre face au Malawi disputée dans un stade tristement vide.
Avant-hier, l’EN a gagné son quart de finale face aux Eléphants, ces derniers étaient soutenus par quelque 500 supporters ivoiriens qui ont fait le déplacement jusqu’à Cabinda pour encourager Drogba and Co.
Les Fennecs se sont contentés, quant à eux, de l’apport d’une frange de supporters angolais présents au stade et tombés sous le charme d’un joueur nommé Yebda, en plus d’une dizaine d’Algériens vivant à Luanda qui n’ont pas raté l’occasion de soutenir l’équipe nationale.
Maintenant que l’EN a réussi son pari, en passant ce tour, le regard des joueurs va se tourner vers la rencontre des demi-finales, mais cette fois ils veulent que ça change. La majorité des éléments interviewés, à la fin de la rencontre, ont souhaité avoir leurs fans à leurs côtés, jeudi prochain à Benguela.
Ils ont compris que, désormais, le coup est largement jouable et une qualif’ à la finale est largement possible et d’actualité.
Les Bougherra, Antar, Halliche ou encore Ghezzal ont insisté sur l’importance du déplacement du douzième homme en Angola, car ils savent pertinemment que des scènes pareilles à celles vueset vécues à Khartoum ne peuvent que transcender le groupe.
Certains d’entre eux sont même allés loin, en nous assurant que l’Etat algérien ne restera pas les bras croisés. Ils savent que le président de la République, qui est un mordu de foot, fera son possible pour acheminer «la dose» nécessaire de supporters pour arracher ce billet derrière lequel on court depuis vingt ans.
S. M. A