L’EN au centre de tous les enjeux

L’EN au centre de tous les enjeux

Après la qualification arrachée haut la main pour le Mondial sud-africain, l’image de sérénité de l’équipe nationale a pris un sérieux coup ces dernières semaines.

SI LORS des matches des éliminatoires, tout le monde était derrière l’EN, laquelle était à la recherche de son prestige perdu, ce n’est plus le cas après le fameux match d’appui disputé à Khartoum face à l’Egypte.

Après avoir célébré pendant une dizaine de jours dans la liesse la plus totale la qualification des Verts pour la Coupe du monde, plusieurs indices laissent apparaître que le climat régnant autour de l’équipe n’est plus comme avant.

Il y a d’abord les propres aveux du sélectionneur national durant lesquels il a avoué que certaines personnes tentent par tous les moyens de perturber l’équipe.

Refusant de fournir des détails sur ses affirmations pour ne pas enfoncer davantage le clou, Rabah Saâdane a soulevé le problème succinctement pour que les«perturbateurs» cessent leur jeu mal-sain. Aussi, les déclarations des joueurs à l’image d’Antar Yahia qui a affirmé, il y a quelques semaines de cela, que l’équipe n’a pas besoin de perturbateurs, confirment que des personnes veulent ébranler la sérénité du groupe.

En plus de cela, les articles de presse rapportent de temps à autre que la sérénité n’est plus de mise en équipe nationale.

La question que se pose tout un chacun: pourquoi tout ce bruit en ce moment précis, alors que l’équipe s’est qualifiée à la Coupe du Monde après24 ans d’absence ?

La cause de tout ce brouhaha qui ne devait même pas avoir lieu est liée aux enjeux de la Coupe du monde.

l’enjeu du staff technique

Quoi que l’on dise sur Saâdane, il a réussi brillamment à qualifier l’équipe pour le Mondial de l’Afrique du Sud, alors que certains doutaient même des chances des Verts à aller en Angola au début des éliminatoires. Toutefois, malgré ça, certains ne cessent de dire qu’il faut un adjoint pour Saâdane.

D’autres iront plus loin en déclarant qu’il faut un entraîneur d’envergure pour l’EN en Afrique du Sud. Le nom de Trapattoni a été même évoqué.Chacun y va de son commentaire et le plus invraisemblable dans toute cette histoire est que certaines personne sont suggéré un entraîneur étranger pour les pros sous prétexte que Saâdane ne peut pas leur imposer ses choix et ses décisions.

Il est clair que ces détracteurs ne cherchent qu’à l’affaiblir pour des raisons qu’on émunérer a dans le deuxième enjeu ayant trait à la CAN et la Coupe du monde.Ce qui est certain, c’est que depuis2004, c’est-à-dire après la CAN disputée en Tunisie où Saâdane a réussi à atteindre les ¼ de finale, aucun des entraîneurs étrangers qui se sont succédé à la barre technique de l’EN n’a pu qualifier l’équipe à une phase finale de la Coupe d’Afrique.

Les soi disant arguments de ceux qui demandent un changement ou un renforce-ment de la barre technique ne tiennent pas la route. C’est pour cela qu’il est utile d’évoquer un autre point pour tenter de comprendre le premier.

L’enjeu des joueurs

Ayant pignon sur rue sur l’équipe notamment sous l’ère de Cavalli, les managers savent pertinemment que la CAN et la Coupe du monde sont une belle opportunité pour que la cote de leurs joueurs augmente davantage.

Et comme ils n’ont aucune influence sur Rabah Saâdane, ils essayent tant bien que mal de le perturber en faisant circuler toutes sortes de rumeurs.Auparavant, c’était eux qui faisaient l’équipe et cela n’était un secret pour personne. D’ailleurs, à l’époque de Cavalli, certains joueurs ont soulevé ce problème en expliquant que ce n’était pas le coach national qui composait le onze titulaire.

Or, Saâdane a fermé toutes les portes à tous ces managers et il ne s’est jamais laissé influencer par qui que ce soit. Devant l’impossibilité de lui dicter ce qu’il doit faire, ces managers ont tenté d’utiliser d’autres moyens de pression. A titre d’exemple, ils annoncent sans cesse le renforcement de l’équipe par des joueurs dont la plupart évoluent dans des clubs de deuxième division française, anglaise oualleman de.

Le hic, c’est que certains d’entre eux annoncés dans la liste des 23 retenus pour la CAN ont 28ans et plus . Et comme Saâdane ne se laisse pas faire, ils tentent de faire croire que l’engagement d’un adjoint est une chose plus que indispensable pour l’EN.

Le comble est qu’ils colportent à chaque fois des noms d’anciens joueurs connus pour leur animosité à Saâdane. Leur seul souci est d’arriver à leurs fins sans se soucier de l’intérêt de l’équipe.Pour eux, la fin justifie les moyens nationale.

N. B.