«Je n’ai aucun commentaire à faire, en tout cas, je ne suis pas de ceux qui tirent sur les ambulances. Mon histoire avec Saâdane est terminée.»
Khaled Lemmouchia ne veut pas trop commenter la démission de Rabah Saâdane. Il dit avoir parlé de l’entraîneur et non de l’homme, mais il tourne la page en espérant revenir un jour chez les Verts.
Saâdane vient de démissionner de son poste de sélectionneur. Un commentaire ?
Je n’ai aucun commentaire à faire, en tout cas, je ne suis pas de ceux qui tirent sur les ambulances.
Mon histoire avec Saâdane est terminée. Ce que je pensais de lui et ce que je voulais lui dire, je le lui ai dit quand il était en poste. Aujourd’hui, je veux lui dire une seule chose, c’est qu’en faisant les dernières déclarations, je n’ai jamais eu l’intention de nuire à sa personne.
Je ne parlais pas de l’homme, je parlais de l’entraîneur dans un cadre sportif. Mais si j’ai heurté sa sensibilité, je profite de ce mois sacré, d’autant qu’on est proche de l’Aïd, de lui présenter mes excuses. Je n’ai pas oublié que c’est lui qui m’a convoqué pour la première fois en Equipe nationale.
Donc, vous avez tourné la page, c’est ça ?
Oui, j’ai tourné définitivement cette page et je ne veux pas qu’on vienne me parler à l’avenir de ce sujet. Et à l’occasion, je souhaite bon courage à Saâdane dans tout ce qu’il va entreprendre.
Et si on vous fait appel à nouveau ?
Vous savez très bien que je ne peux pas dire non à l’Equipe nationale. C’est un devoir d’y aller, et moi, je suis toujours à sa disposition et à la disposition du nouvel entraîneur, d’autant qu’en prévision des différents déplacements en Afrique, l’équipe aura besoin de joueurs qui ont de l’expérience dans ce genre d’expédition. Si je suis convoqué de nouveau, je serai très content, et comme je vous l’ai déjà dit, j’ai connu l’EN en 1999 et non aujourd’hui lorsque la situation financière de la FAF et du pays s’est améliorée.
Après ce nul contre la Tanzanie, comment voyez-vous la situation ?
Le match contre la Tanzanie nous a fait perdre deux précieux points, mais après le nul concédé par le Maroc contre la République centrafricaine, l’Algérie s’est relancée dans la course. C’est-à-dire que tous les compteurs ont été remis à zéro. Donc, rien n’est encore perdu.
Avec l’ESS, vous vous entraînez en solo en ce moment. Pour quelle raison ?
Rien de particulier. J’ai été touché lors du dernier match amical contre Annaba et je suis en train de soigner cette blessure. Elle n’est pas grave, mais je n’ai voulu prendre aucun risque qui pourrait m’empêcher de jouer le match contre l’Espérance.
En parlant de cette rencontre comment la voyez-vous ?
Ça va être vraiment un match très difficile car les deux équipes vont jouer pour gagner.
Et qu’est-ce qu’il faut faire pour y arriver ?
Il faut être sûr de soi et de ses moyens. Il faut jouer sans crainte car l’ESS a un effectif très expérimenté, qui a l’habitude de ces joutes et qui supporte la pression.
En plus, nous connaissons bien cette équipe de l’Espérance pour l’avoir rencontrée plusieurs fois. Sur le plan du jeu, ça a souvent été équilibré et c’est un bon atout pour nous. De mon côté, je suis confiant et optimiste. Nous allons chercher les trois points et nous avons les moyens de le faire.