Le groupe Etat islamique (EI) a indiqué jeudi que deux de ses membres étaient responsables de deux attentats manqués en juin à Paris et Bruxelles, qui n’avaient pas fait de victimes et qu’il n’avait pas revendiqués jusqu’alors.
Dans la dernière édition de son magazine Rumiyah, publié en plusieurs langues sur ses médias de propagande, l’EI identifie les deux assaillants comme des « soldats du Califat », dans une liste d’attaques menées durant le ramadan, mois sacré pour les musulmans.
Le 19 juin, un homme de 31 ans, fiché par la police pour radicalisation, avait foncé avec sa voiture chargée de deux bonbonnes de gaz et d’armes sur un fourgon de gendarmes sur l’avenue des Champs-Elysées à Paris, sans faire de victime. Il est décédé sur les lieux.
Dans « une lettre testament » expédiée à des proches, Adam Djaziri avait déclaré « avoir voulu rejoindre la Syrie » mais « en avoir été empêché +par des apostats contre l’Etat islamique+ ».
Le lendemain, un Marocain de 36 ans avait été tué par un militaire en gare de Bruxelles-Central après avoir fait exploser son bagage. Les premiers éléments de l’enquête avaient dévoilé qu’il avait des « sympathies » pour l’EI.
Le groupe extrémiste sunnite, responsable d’atrocités dans les zones qu’il contrôle en Syrie et en Irak et d’attentats meurtriers à travers le monde, appelle chaque année ses soutiens à mener des attaques pendant le mois du ramadan.