Selon une source généralement bien informée, on croit savoir que la Fédération Internationale de Football traite avec sérieux les évènements du Caire ou des joueurs de la sélection nationale ont été blessés tout comme de nombreux supporters algériens qui ont été pris dans un guet-apens égyptien. La commission de discipline de l’instance fédérale présidée par le suisse Mathier Marcel et dont l’ancien président de la FAF, Hamid Haddadj est membre essaye de traiter ce dossier minutieusement avant de se prononcer sur un verdict qui pourra être en faveur de l’Algérie.
En effet, selon l’article 58 du code disciplinaire de la FIFA qui porte sur la discrimination dans le titre premier : droit matériel, chapitre II : partie spéciale, la fédération internationale de football peut exclure une association ou même lui défalquer des points en cas d’infraction surtout lors de circonstances graves comme ceux du séjour de la délégation algérienne au Caire. La réglementation de la FIFA est claire.
La fédération égyptienne de football peut dans un autre cas se voir infliger seulement une amende de 30 000 CHF soit 19000 euro, l’équivalent de 2 millions de dinars algériens comme le précise l’alinéa 2a de l’article 58 mais l’alinéa b parle de tout autre chose. En effet, lors d’incidents qui touchent une équipe ou des personnes d’une façon qui porte atteinte à la dignité humaine en raison de sa race, couleur de peau, langue, religion ou origine des sanctions supplémentaires peuvent être prononcées, comme par exemple disputer un match à huis clos, perdre la rencontre par forfait, se voir retirer des points ou se faire par ailleurs exclure de la compétition.
Les spectateurs qui enfreignent l’alinéa 1a du présent article seront interdits de stade pour au moins deux ans. Toute l’Algérie attend une décision ferme de la FIFA qui a joué aux deux poids deux mesures en laissant le match se jouer samedi dernier. La pression dont fait état la FIFA par l’Algérie mais pas seulement vu que de nombreux journaux internationaux ont parlé du mutisme de la fédération internationale tels que le New York Times ou The Guardian portera certainement ses fruits puisqu’après plusieurs jours de mutisme, la FIFA est sortie de son silence pour lancer un communiqué disant que l’affaire est en cours de traitement.
Algériens mais pas seulement attendent toujours l’application purement et simplement du code disciplinaire de la FIFA pour que chacun ait ses droits.
Voici par ailleurs ce que prévoit le règlement :
TITRE PREMIER : DROIT MATÉRIEL
CHAPITRE II : PARTIE SPÉCIALE
Article 58 Discrimination
a)Celui qui, en parole ou en action, rabaisse, discrimine ou dénigre une personne ou un groupe de personnes d’une façon qui porte atteinte à la dignité humaine en raison de sa race, couleur de peau, langue, religion ou origine sera suspendu pour au moins cinq matches. Une interdiction de stade sera prononcée à son encontre et une amende d’au moins CHF 20 000 lui sera infligée. Si l’auteur de tels actes est un officiel, l’amende sera au minimum de CHF 30 000.
b) Si plusieurs personnes (officiels et/ou joueurs) d’un même club ou d’une même association enfreignent simultanément l’alinéa 1a du présent article ou s’il existe d’autres circonstances aggravantes, l’équipe concernée peut se voir retirer trois points lors d’une première infraction, puis six lors d’une deuxième infraction. Si l’infraction se répète de nouveau, une rétrogradation peut être prononcée. Lors d’une compétition sans rétribution de points, l’équipe peut se faire exclure de la compétition.
2. a) Si, à l’occasion d’un match, les supporters d’une équipe enfreignent l’alinéa 1a du présent article, l’association ou le club concerné se verra infl iger une amende d’au moins CHF 30 000, et ce, même en l’absence d’un comportement fautif ou manquement qui lui soit imputable.
b) Lors de graves infractions, des sanctions supplémentaires peuvent être prononcées, comme par exemple disputer un match à huis clos, perdre la rencontre par forfait, se voir retirer des points ou se faire exclure de la compétition.
3. Les spectateurs qui enfreignent l’alinéa 1a du présent article seront interdits de stade pour au moins deux ans