Revenant sur la demi-finale perdue face à l’Egypte, double champion d’Afrique en titre, grâce à un coup de pouce de l’arbitre béninois Coffi Kodjia, le sélectionneur national n’a pas caché sa déception et son amertume après ce qui s’est passé jeudi soir au stade de Benguela.
«L’Egypte est une équipe que j’admirais par le passé et que je donnais comme exemple à chaque fois, mais ce n’est plus le cas depuis ce qui s’est passé jeudi soir lors de la demi-finale.
Il y a beaucoup de travail dans les coulisses. Franchement, je ne les apprécie plus de la même manière. Je n’aime pas l’injustice. Si j’avais perdu sportivement, j’aurais été le premier à aller les féliciter, mais ce n’est pas le cas. Nous n’avons pas perdu sur le terrain mais dans les coulisses.
La dernière fois au Caire, c’était les cailloux ; cette foi-ci, c’est l’arbitre. Le football africain ne pourra jamais avancer avec de telles pratiques antisportives», a regretté Saâdane, très remonté sur l’arbitre du match. «Tout était clair et programmé à l’avance dans les coulisses. Ils ont ciblé Halliche parce que c’est la clé du match.
L’arbitre n’a pas tardé à mettre à exécution le plan prévu au départ avec un premier carton jaune à la 5e minute sur une action offensive et non pas défensive. Ensuite, il lui a sorti un second carton synonyme d’expulsion. Dès cet instant, nous avons compris que tout a été ficelé dans les coulisses. Notre réponse a été sur le terrain.
Même a dix, nous avons continué à attaquer pour égaliser. Malheureusement, ça n’a pas marché», a dit Saâdane. «Nous avons fait confiance à la CAF : malheureusement pour nous, l’instance africaine est entre les mains des Egyptiens. Désormais, il est plus difficile de jouer contre l’Egypte parce que les coulisses entrent en jeu.
Personnellement, je préfère ne pas les affronter, comme ça on est tranquille. Je suis très affecté par ce qui s’est passé», a-t-il conclu.