Légumineuses et riz : l’OAIC annonce 2000 nouveaux points de vente supplémentaires

Légumineuses et riz : l’OAIC annonce 2000 nouveaux points de vente supplémentaires

L’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales a dévoilé ses projets visant à étendre le réseau de points de vente pour garantir l’accessibilité aux légumineuses sèches et au riz tout en luttant contre la spéculation.

Actuellement, il existe 741 points de vente à l’échelle nationale pour ces produits, mais plus de 2 000 nouveaux points de vente seront prochainement mis à disposition par les walis.

Noureddine Omrani, responsable du développement durable de la production nationale à l’OIAC, a partagé ces informations lors d’une déclaration à la radio chaîne une.

| À LIRE AUSSI : Baisse des prix du poisson : lancement d’une opération de commercialisation directe dans les ports

Parallèlement à cette expansion du réseau de vente, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural prévoit d’augmenter la superficie consacrée à la culture des légumineuses sèches, passant de 90 000 hectares actuellement à 150 000 hectares d’ici 2025 pour répondre à la demande croissante de ces produits essentiels.

L’Office a également rassuré le public en affirmant que les prix des légumineuses sèches ne connaîtront pas d’augmentation avant la fin de l’année en cours, contribuant ainsi à maintenir la stabilité des prix.

Les effets du conflit russo-ukrainien sur le marché des céréales

La Russie avait, il y a quelques semaines, annoncé la fin de l’accord céréalier de la mer Noire, qui permettait à l’Ukraine d’exporter ses précieuses céréales par cette voie maritime stratégique.

Cet accord a joué un rôle crucial en garantissant un flux continu et efficace des céréales ukrainiennes vers les marchés internationaux, contribuant ainsi à l’approvisionnement en denrées essentielles pour de nombreuses populations dans le monde.

| À LIRE AUSSI : Sonatrach entame un ambitieux projet d’étude en vue du développement du champ de Hassi Messaoud

Anticipant cette rupture et pour faire face à l’incertitude entourant l’accord, les autorités algériennes ont pris l’initiative de mettre en place une politique visant à constituer une réserve de céréales équivalant à environ six mois de consommation.

L’objectif est de se prémunir contre d’éventuelles flambées soudaines des prix.