Législatives : Hamid Grine à propos de la presse de la presse étrangère : “On a une dizaine de demandes”

Législatives : Hamid Grine à propos de la presse de la presse  étrangère : “On a une dizaine de demandes”

Le ministre a cependant précisé que le nombre de journalistes n’égalera pas celui enregistré lors des présidentielles.

Il n’y a pas que les observateurs politiques qui s’intéressent aux élections législatives du 4 mai prochain. Près d’une dizaine de journalistes de médias étrangers seront présents à ce scrutin, selon le ministre de la Communication Hamid Grine. «Nos services ont reçu une dizaine de demandes dans ce sens», a-t-il déclaré hier lors d’une visite au centre d’enregistrement audiovisuel, sis à Club des Pins soulignant «qu’à l’approche de la date des élections, ce nombre est appelé à augmenter».

Le ministre a cependant précisé que le nombre de journalistes n’égalera pas celui enregistré lors de présidentielles. Toujours au chapitre élections, Hamid Grine a exhorté les médias à faire preuve de «professionnalisme». Il les a de ce fait, appelés à «fermer la porte à toutes les voix qui appellent au boycott des prochaines élections législatives». Le ministre a en outre réitéré son appel aux journalistes et travailleurs des médias à s’éloigner des soupçons et ne pas se soumettre au pouvoir de l’argent, estimant que «certains hommes riches veulent utiliser la presse pour démolir et non bâtir».

Par ailleurs animant une conférence de presse, le ministre de la Communication a estimé que «la presse ne doit pas constituer des haut-parleurs pour les appels au boycott» considérant que «le journaliste doit faire montre de responsabilité et respecter les règles de professionnalisme et de déontologie». Il a cependant considéré que «fermer la porte à toutes les voix qui appellent au boycott ne constitue pas une forme de dictature comme certains veulent le faire croire, mais rentre dans le cadre du programme de travail du ministère inspiré des orientations du président de la République visant à mettre sur pied une presse objective et intègre qui tient compte de l’intérêt suprême de la patrie».

Hamid Grine a relevé à ce titre que des pays connus pour leurs traditions démocratiques comme la Suisse, la Belgique et l’Australie considèrent le vote comme une «obligation» D’autre part, en marge de sa visite au centre d’enregistrement audiovisuel en compagnie du président de la Haute Instance indépendante de surveillance des élections (Hiise), Abdelwahab Derbal et des directeurs généraux de l’Entv et de l’Enrs, le ministre de la Communication a indiqué que «tous les moyens matériels, humains et techniques ont été mobilisés au niveau de ce centre qui prend en charge l’enregistrement des interventions des candidats aux prochaines législatives».

«Et ce, en fonction du programme établi suite au tirage au sort consacré au temps de passage des candidats dans les médias publics (télévision et radio)», a-t-il ajouté. Les séances d’enregistrement débuteront demain, soit 48 heures avant le lancement de la campagne électorale prévu le 9 avril prochain, selon les explications fournies par les responsables du centre au ministre et à la délégation l’accompagnant.

S’affirmant en tant que «ministre sans couleur politique», Hamid Grine a invité les citoyens à se diriger le 4 mai en force vers les urnes pour faire entendre leur voix et exprimer leur amour pour l’Algérie, même en mettant un bulletin blanc dans l’urne.

Dans son allocution d’ouverture de la conférence ayant réuni les directeurs généraux de l’agence Algérie presse service (APS) Abdelhamid Kacha, de la Télévision algérienne, Toufik Khelladi, de la Radio algérienne, Chaâbane Lounakel, et de l’Entreprise de télédiffusion algérienne (TDA), Chawki Sahnine, le ministre a insisté sur l’importance du travail journalistique qui recourt à des sources crédibles pour éclairer l’opinion publique. «Les réseaux sociaux ne constituent point une source encore moins un média», a-t-il estimé. Le directeur de la Chaîne 3 de la Télévision nationale, Amar Bourouisse, a donné à l’occasion une conférence sur le reportage de proximité et son large impact sur les plans social et économique.