La matinée du jour des législatives a été marquée par des échauffourées ayant éclaté entre des manifestants anti-élections et des policiers.
Ce samedi matin, vers 10h, un groupe de manifestants est sorti dans les rues de Haizer, Ă l’Est de Bouira, pour rejeter les Ă©lections lĂ©gislatives jugĂ©es « illĂ©gitimes » par les protestataires.
Selon des sources locales, les forces de l’ordre ont usĂ© du gaz lacrymogène afin de disperser les manifestants qui se dirigeaient vers les bureaux de vote pour empĂŞcher le dĂ©roulement du scrutin.
Vers midi, les manifestants se sont calmĂ©s, mais les tensions entre les boycotteurs et les forces de l’ordre n’ont pas baissĂ©. D’un autre cĂ´tĂ©, les bureaux de vote sont encerclĂ©s par les camions de polices.
« Les boycotteurs ne doivent imposer aucune décision aux autres » (Tebboune)
Ce samedi matin, le prĂ©sident Abdelmadjid Tebboune s’est exprimĂ© sur les parties qui appellent au boycott des Ă©lections lĂ©gislatives.
En effet, le chef de l’Etat a estimĂ© que les boycotteurs des lĂ©gislatives sont dans leur droit. « Ceux qui ont choisi le boycott, c’est leur droit », a-t-il declarĂ©.
Mais le président a tenu à souligner que les parties boycotteuses ne doivent imposer aucune décision aux autres. « Tout le monde est libre dans ce pays, mais dans le respect de l’autre », a-t-il ajouté.