Après Salafranca (mission d’observation), Catherine Ashton, politique extérieure, et Stefan Füle, politique de voisinage, saluent le déroulement des élections législatives en Algérie.
Est-ce le printemps arabe qui vire au cauchemar un peu partout, Égypte, Tunisie, Libye qui ramène l’Union européenne à la raison en soutenant le processus électoral algérien ?
Est-ce la situation au Sahel et l’évaporation de l’Etat Mali ? Sont-ce d’autres raisons que le commun des électeurs ignorent ? Toujours est-il que l’Union européenne ne tarit pas d’éloges depuis le 10 mai sur l’élection législative algérienne. Ni les jérémiades des islamistes réunis, ni les accusations de fraude lancées par d’autres partis, rien, pratiquement rien, n’entrave la volonté de Bruxelles de considérer le 10 mai 2012 algérien comme une date importante pour le renouveau démocratique algérien. L’Alliance verte démantelée, le FLN et le RND, partis considérés comme sérieux par l’Union européenne, consolidés dans leur position dominante du paysage politique algérien, plus rien, désormais, ne s’oppose à une nette amélioration des relations entre Bruxelles et Alger. D’autant que le parti de la haine contre l’Algérie symbolisée par l’ex-président français, Nicolas Sarkozy, a subi un revers en Hexagone. Le système algérien fera-t-il bon usage de cet état de grâce ?