S’il est une période que les partis politiques redoutent c’est bien celle durant laquelle s’opère le choix des candidatures pour les élections. Et c’est encore plus délicat quand il s’agit des législatives. La raison ? Le statut de députés fait fantasmer tout le monde.
Le FLN, plus que les autres formations politiques, est ainsi confronté à une guerre des ambitions. La bataille est plus rude dans la capitale où plusieurs ténors du parti souhaitent conduire la liste du FLN.
Il y a d’abord Abdelaziz Ziari, l’actuel président de l’APN, qui voudrait porter les couleurs du parti dans la capitale. Et pour cela, il est entrain d’activer ses relais pour obtenir l’onction de la direction du FLN.
Mais nous croyons savoir, selon une source proche du parti, que Belkhadem ne l’entend pas de cette oreille et préfère son ministre de l’Enseignement Supérieur, Rachid Haraoubia, qui est militant du parti à Souk Ahras.
Mais ajoute cette même source, il y a aussi deux ministres proches du président qui convoitent cette candidature. Il s’agit de Saïd Barkat, actuel ministre de la Solidarité nationale, militant originaire de Biskra, et Tayeb Louh, ministre du Travail, originaire de Aïn Temouchnent.
C’est dire que la bataille des ambitions est rude pour conduire la liste FLN d’Alger. Et en l’absence d’un consensus sur un candidat, ce sera Belkhadem en personne qui sera numéro un sur la liste d’Alger. Position qui fera alors de lui le candidat naturel pour diriger le prochain gouvernement si le FLN sort majoritaire de la prochaine consultation électorale.