Législatives 2012: l’Alliance de l’Algérie verte milite pour un régime parlementaire

Législatives 2012: l’Alliance de l’Algérie verte milite pour un régime parlementaire

L’Alliance de l’Algérie verte (AAV) milite pour l’instauration d’un régime parlementaire, ont indiqué jeudià Beni Saf (wilaya de Temouchent) ses dirigeants lors d’un meeting électoral.

Ce régime est à même de « décongestionner les pouvoirs concentrés actuellement, équilibrer les attributions de chacune des institutions et responsabiliser tous les gouvernants à quelques niveaux qu’ils soient », a souligné le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), M. Bouguerra Soltani. « Nécessaire durant la décennie noire, cette concentration bloque, actuellement, toute initiative d’alternance », a-t-il déclaré, ajoutant que « l’Algérie, qui a été libérée par tous, doit être construite par tous et gouvernée par tous ». Pour l’intervenant, la corruption, le chômage et l’injustice constituent les trois problèmes clés à endiguer pour concrétiser sur le terrain un bien-être pour tous les algériens sans distinction.

Pour sa part, le secrétaire général du mouvement El Islah, M. Hamlaoui Akkouchi, a indiqué que la « diplomatie algérienne doit retrouver la place qui était la sienne durant les années soixante-dix et début quatre-vingt », critiquant ses positions actuelles. Il a également insisté sur la nécessité pour l’Algérie de se positionner conformément à ses intérêts et ceux de son peuple, estimant que « la neutralité ne peut prévaloir dans certains dossiers d’actualité ».

Le secrétaire général du parti Ennahda, M. Fateh Rebai, a insisté, quant à lui, sur la nécessité de « respecter la dignité du peuple algérien », qui ne peut survenir que par « l’amélioration de ses conditions sociales, économiques et culturelles ». Dans ce même contexte, il a souligné que « l’administration doit jouer pleinement son rôle qui est de faciliter les taches de ses administrés et non pas de les retenir en otage ».

La légitimité populaire de la prochaine assemblée pourra, selon lui, non seulement mettre un terme à tous les maux sociaux, mais aussi augurer de la naissance de la deuxième République algérienne