Législatives 2012 : Hanoune plaide pour l institution d un impôt sur la fortune

Législatives 2012 : Hanoune plaide pour l institution d un impôt sur la fortune

La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Mme Louiza Hanoune, a plaidé, samedi à Tizi-Ouzou, pour « l’institution d’un impôt sur la fortune », par l’introduction d’un article y afférant dans la prochaine constitution.

Mme Hanoune, a estimé, à cet égard, lors d’un meeting électoral pour les législatives du 10 mai prochain, qu’il est « inadmissible que les salaires des travailleurs soient imposés, alors que les revenus de patrons demeurent exemptés de sujétions fiscales ». Elle a assuré que son parti a mis au point « une nouvelle politique sociale prônant la réparation d’une telle injustice, et visant à promouvoir la solidarité nationale avec les catégories sociales défavorisées ». Dans le même contexte, il a renouvelé l’engagement de sa formation pour une rupture avec les séquelles de la politique d’ajustement structurelle imposée au pays par le FMI dans la décennie 90, par notamment la création d’emplois permanents et la suppression des contrats de travail à durée déterminée (CDD) ».



Pour la résorption du chômage, le programme du PT prévoit, selon sa première responsable, « la réouverture d’entreprises fermées et la création de nouveaux postes d’emploi dans la fonction publique, par notamment la mise en œuvre du projet du nouveau découpage administratif, pouvant dégager pas moins de 700.000 emplois ».

Evoquant les enjeux des prochaines législatives, l’oratrice a affirmé, sur la base de données liées au contexte actuel national, régional et international, que le « pays ne doit pas rater cette occasion pour se prémunir de l’ingérence extérieure, en se dotant d’un véritable bouclier pour protéger son intégrité et sa souveraineté ».

Pour ce faire, elle a proposé de « rendre irréversibles, dans la future constitution, les gardes-fous que s’est donnée l’économie nationale contre les convoitises étrangères, tels que la sauvegarde du caractère public des secteurs stratégiques, la nationalisation des hydrocarbures, le droit de préemption, et autres mesures concernant la consolidation des secteurs industriel et agricole ».

Dans ce sillage, elle a requis également la nécessité de ne « pas céder aux exigences des multinationales en maintenant la prépondérance de l’actionnariat de l’Etat dans tout contrat de partenariat, à savoir la règle 51/49 ». De même qu’elle a réitéré son leitmotiv consistant en l’introduction dans la future constitution d’une disposition « faisant obligation de soumettre à un référendum tout projet de contrat ou accord avec des organisations étrangères, susceptible d’attenter à la souveraineté nationale ».

Le meeting du PT est allé jusqu’au bout, en dépit de tentatives de sa perturbation par des individus appelant au boycott des élections. Au slogan « Ulac l’vote U lac » (pas de vote), Mme Hanoune a répondu « l’Algérie sera toujours une et indivisible ».