Le provider privé à Internet, EEPAD est en négociation avec des opérateurs algériens, a affirmé M. Nouar Harzallah. Selon des informations concordantes, le Groupe Rahmani, spécialisé dans les travaux publics pourrait reprendre l’opérateur.
Contacté hier par nos soins, le patron de l’Eepad n’a pas rejeté cette information, mais n’a toutefois pas donné de précision ou de confirmation sur le nom du futur patron de l’Eepad. « Je ne pourrais rien dire pour le moment (…) attendons à quoi vont aboutir les discussions pour tirer des conclusions », a lancé M. Harzallah.
D’après d’autres sources, le groupe Rahmani n’est pas le seul investisseur intéressé par l’Eepad, mais il existe d’autres opérateurs privés algériens en course.
Si le P-DG de l’Eepad n’a pas voulu annoncer son alliance avec d’autres investisseurs, c’est parce qu’il n’a tout simplement pas encore définit le statut de ces opérateurs dans son entreprise. Va-t-il ouvrir le capital de son entreprise ou tout simplement céder l’opérateur à un autre investisseur. Une chose est sûre ; ces derniers devront aider l’Eepad à surmonter ses problèmes financiers, notamment les dettes que lui réclame le groupe Algérie Télécom et qui s’élèvent à 2.5 milliards de dinars.
Le litige entre les deux opérateurs privé et public, rappelons-le, remonte à une année lorsque AT a manifesté par la voix de son PDG, M. Moussa Benhamadi sa volonté de récupérer ses dettes auprès du fournisseur d’accès à Internet, Eepad.
Cependant, M.Harzallah n’est pas parvenu à rassembler la somme pour honorer ses engagements et a demandé, à cet effet, un report de paiement. Il s’agit là d’une solution qui s’offre à Eepad de pouvoir relancer son entreprise qui opère sur le marché national depuis 1990. Un marché très « porteur » puisque seul Algérie Télécom offre des services d’Internet et de téléphonie fixe.
Par Maroua T