L’Education nationale attachée à la consécration de l’algérianité du cursus scolaire des élèves

L’Education nationale attachée à la consécration de l’algérianité du cursus scolaire des élèves

ALGER – La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, a fait état, jeudi à Alger, de l’attachement de son département à la valorisation des dimensions culturelle, intellectuelle et littéraire algériennes dans le cursus scolaire des élèves, affirmant que ce sont là des éléments fondateurs de la société algérienne et de son identité.

Le département de l’Education « a pris des mesures concrètes pour la valorisation de la dimension culturelle, la conception sociétale et la littérature orale et écrite, en tant qu’éléments fondateurs de la société algérienne, sa référence sociale et son identité », a précisé Mme Benghabrit à l’ouverture d’une Journée d’étude et de formation au profit des coordinateurs du Prix « Plumes de mon pays » (Aklam Biladi), coïncidant avec la journée internationale de la langue maternelle, célébrée le 21 février de chaque année.

Le concours national scolaire « Plumes de mon pays » s’inscrit, à la fois, dans le cadre de cette approche et des efforts visant à valoriser les pratiques innovantes dans le processus d’enseignement/apprentissage des lettres et des langues, a ajouté Mme Benghabrit, soulignant les mesures prises, dans ce sens, notamment l’octroi d’une place plus importante au patrimoine littéraire algérien, dans toute sa diversité vocable linguistique, dans le processus scolaire des élèves.

Affirmant que « l’intérêt porté au patrimoine national et à la littérature algérienne n’est pas de simples paroles, la ministre de l’Education nationale a fait état du déroulement en cours de trois (3) ateliers au niveau de l’Institut national de recherches en éducation (INRE) portant exclusivement sur la valorisation de la langue maternelle en Algérie ».

Ces ateliers portent sur « l’élaboration de la deuxième partie du recueil de textes littéraires algériens », « la contribution de l’Algérie dans l’élaboration de recueils maghrébins de littératures », en collaboration avec des partenaires tunisiens, et le troisième sur « l’élaboration d’une nomenclature d’œuvres littéraires algériennes de référence dans les deux langues nationales et en langues étrangères », a-t-elle expliqué.

« Loin d’être du folklore, la célébration de la Journée mondiale de la langue maternelle se veut en Algérie un travail culturel scientifique et pédagogique à la fois », a-t-elle poursuivi.

Depuis 2016, le taux d’intégration du patrimoine littéraire national dans les manuels scolaires et supports pédagogiques a atteint 80% outre l’introduction de textes traduits d’auteurs algériens, la généralisation graduelle du projet « lecture agréable », la réalisation d’un référentiel national d’apprentissage et d’évaluation de la compréhension de l’écrit de la langue arabe et amazighe et des langues française et anglaise, a-t-elle rappelé.

Par ailleurs, des clubs littéraires ont été créés et activés dans toutes les étapes de l’enseignement ainsi que le théâtre en tant qu’outil de perfectionnement des apprentissages.

Saluant le succès du Prix national « Plumes de mon pays » en 2018, « qui a dépassé toutes les prévisions », Mme. Benghabrit a appelé les personnes en charge de cette initiative à tirer les leçons de la première édition pour parfaire la deuxième, à travers l’encouragement des élèves à y participer, l’amélioration de l’organisation, l’implication des hommes de lettres dans l’encadrement des lauréats, l’élargissement des clubs littéraires et la réhabilitation de la bibliothèque scolaire en tant qu’espace de rayonnement culturel et scientifique.

Estimant que « Plumes de mon pays » était « une philosophie singulière », la ministre a souligné que ce concours était national de par ses objectifs pédagogiques et moderne de par son ouverture sur la créativité ».