Faouzi Chaouchi sera bel et bien présent lundi prochain face au Malawi, à l’occasion du premier match comptant pour la Coupe d’Afrique des nations.
En effet, blessé avant-hier à l’entraînement, le keeper de l’ESS, n’a pu terminer la séance. En fait, il ne pouvait même pas poser son pied, tellement il avait mal. Pris de panique, Chaouchi était vraiment abattu, pensant même que cette blessure risquerait de le déclarer forfait pour la rencontre du 11 juin prochain et même pour les deux matchs d’après, puisqu’au vu des douleurs qu’il ressentait, il suspectait une entorse.
Le staff médical qui a accouru pour lui prodiguer les premiers soins (glaçons et bandage) n’a pu sur place donner un pronostic, puisqu’il était impératif d’effectuer une échographie pour déterminer avec exactitude de quoi le gardien des Verts souffre. Contraint d’attendre la fin de la séance pour rentrer avec le reste de ses coéquipiers, puisque le stade d’Aubagne se trouve à près de 30 minutes du Castellet, lieu où séjourne l’équipe nationale, Chaouchi est donc rentré à l’hôtel avant de prendre la route de l’hôpital pour effectuer une échographie. Celle-ci n’a donc décelé aucune lésion au niveau de la cheville. Juste une entorse bénigne.
Les douleurs que ressentaient Chaouchi étaient seulement dues au choc de la blessure. Ainsi, plus de peur que de mal pour le gardien de l’équipe nationale qui, d’après nos sources et vu la non-gravité de la blessure, sera opérationnel pour le match du Malawi car comme tout le monde le sait et comme l’a déclaré l’entraîneur national Rabah Saâdane, sur la chaîne de télévision El Jazeera, c’est le keeper Sétifien qui est désormais le numéro un.
C’est donc bel et bien lui qui sera dans les bois lundi prochain contre le Malawi. Hier à la séance d’entraînement des Verts, Chaouchi a pris part et n’a ressenti aucune douleur. Bien au contraire, il a comme à son habitude joué avec toute la hargne qu’on lui connait.
Plus de peur que de mal pour le héros de Khartoum
Chaouchi rejoue
Blessé avant-hier à l’entraînement, le gardien, Fawzi Chaouchi, s’est entraîné, hier, le plus normalement du monde avec ses équipiers. Il a pris part à la séance d’échauffement avant d’être aligné aux côtés de Laïfaoui, Abdoun, Zaoui et Raho pour ne citer que ceux-là. Il a joué une mi-temps avant de s’entraîner sous la houlette de l’entraîneur des gardiens Belhadji. La blessure qu’il a contractée lors de la séance de lundi avait fait craindre le pire pour le staff technique, surtout que l’enfant de Bordj Ménaïel était contraint de quitter le terrain en boitant. Toutefois, sa blessure n’est pas du tout grave puisqu’il s’est entraîné le plus normalement du monde avec le groupe.
Le médecin de l’EN : «Il est opérationnel»
Craignant que le héros de Khartoum rate la prochaine coupe d’Afrique à cause de sa blessure, le staff médical l’a immédiatement pris en charge. Il s’est avéré que Chaouchi ne souffre de rien de grave et que sa participation pour le match face au Malawi dépendra des choix du staff technique. Accosté, hier, à la fin de l’entraînement des Verts, le médecin de l’équipe affirme : «Certes, Chaouchi a été obligé d’écourter la séance de lundi à cause d’une tendinite. Mais comme vous l’avez remarqué aujourd’hui, il s’est entraîné le plus normalement du monde avec ses équipiers. Il est opérationnel pour le match du lundi face au Malawi, mais sa participation dépendra des choix du staff technique.»
«Dieu merci, je n’ai rien eu de grave»
Pour voir s’il est totalement remis de blessure, on s’est entretenu avec Chaouchi à la fin de la séance effectuée sur le terrain de Toulon. Celui-ci nous a déclaré qu’il se sent bien et qu’il est apte à jouer le premier match face au Malawi. «Dieu merci, je n’ai rien eu de grave. Lundi, j’avais craint le pire, car non seulement, je ne pouvais pas poursuivre la séance, mais je boitais. Aujourd’hui, je n’ai ressenti aucune douleur et je me suis entraîné le plus normalement du monde avec mes équipiers. Le médecin m’a donné son OK pour jouer et je peux vous dire que je suis apte à prendre ma place face au Malawi», a-t-il dit.
K. H.