Les habitants de la ville de Tamanrasset approchés par l’APS, au lendemain de la mise en service du mégaprojet de transfert d’eau à partir de In Salah, avouent qu’ils ont « encore du mal à y croire ».
Avec cette spontanéité et cette franchise des gens du Grand Sud, ils concèdent volontiers qu’au début, ils avaient assimilé l’annonce du projet à un « mirage du Sahara » ou un « réconfort pour calmer les habitants de la région dont les besoins en eau se sont accrus ». C’est tout aussi volontiers qu’ils admettent aujourd’hui s’être « trompés ».