Le wali témoin de la pagaille au service d’état civil de M’dina J’dida,Une photo vaut mieux que 1.000 mots

Le wali témoin de la pagaille au service d’état civil de M’dina J’dida,Une photo vaut mieux que 1.000 mots
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Suite aux événements survenus en fin de semaine dernière et qui ont fait cinq blessés au niveau du service d’état civil de M’dina J’dida, le wali d’Oran, M. Abdelmalek Boudiaf, accompagné du chef de daïra et du maire d’Oran, a effectué une visite surprise sur les lieux, afin de s’enquérir de la situation, sans protocole.

En procédant de la sorte, M. Boudiaf cherchait, avant tout, à séparer le bon grain de l’ivraie. En effet, aux rapports affirmant que tout baigne dans l’huile, la réalité du terrain apporte un démenti cinglant, avec plusieurs incidents dont le plus important est celui qui avait fait 5 blessés.

Côtoyer les citoyens et écouter leurs préoccupations, sans intermédiaires, étaient les objectifs recherchés. Le wali a été surpris par des scènes auxquelles il n’avait pas pris l’habitude d’assister, car les obligations protocolaires vernissaient et masquaient la réalité.

Des dizaines de citoyens prenaient d’assaut des guichets, où des agents ne prenaient pas trop à cœur leur travail, pour satisfaire les demandeurs de documents. Certains étaient contraints de se surpasser pour parvenir aux guichets et d’autres se sont retrouvés pris dans une bousculade indescriptible.

Le tableau valait la peine d’être vu, sans vernis et sans embellissement. Les citoyens présents à cette inattendue arrivée, en ont profité pour prendre à témoin le wali et déplorer la situation à laquelle ils sont confrontés tous les jours. Ils ont mis en cause des agents de l’état civil qu’ils ont accusés de ne pas faire leur travail.

Le 23 janvier 2011, L’Echo d’Oran a attiré l’attention du wali sur certaines défaillances qui ont été remarquées au niveau de ce service et mis en relief les améliorations objectives qui ont été apportées. Dans l’article intitulé «La situation de l’état civil a empiré», nous avions pris à témoin le wali que nous avons invité à effectuer une visite surprise, pour s’enquérir de la situation réelle.

Cette objectivité dictée par des faits vérifiables, nous avait valu un droit de réponse signé par la cellule de communication de l’APC, nous accusant de ne pas apporter des preuves matérielles. Les incidents qui ont eu lieu à répétitions, allant jusqu’à une confrontation violente qui a nécessité l’évacuation des travailleurs, est la preuve de l’objectivité de nos écrits.

Ce ne sera pas en masquant le soleil avec un tamis, que l’on parviendra à se protéger des dangers du soleil, mais bien en reconnaissant les faiblesses et défaillances, non pas pour porter préjudice à certaines personnes, mais pour améliorer les choses, pour le plus grand bien de tous, car notre devise – lisible en page Une chaque jour – est: «Respecter les valeurs de notre société, défendre notre pays et servir nos compatriotes».

Nous tenons à préciser que nous ne prétendons donner de leçon à personne, mais juste encourager et saluer cette initiative du premier responsable de l’exécutif, M. Boudiaf Abdelmalek, qui a réellement contribuer à faire bouger les choses et améliorer la situation depuis son installation.