Le wali d’Oran, Zaâlane Abdelghani, a effectué hier une visite d’inspection des chantiers d’aménagement et d’amélioration du cadre urbain de la ville d’Oran. Il entamera son périple par le projet d’aménagement et d’embellissement du CW46, allant du quartier Djamel- Eddine vers le nouveau palais des congrès, passant par l’EHU du 1er novembre.
Le wali s’est déclaré satisfait de la cadence des travaux, puisque toutes les contraintes ont été levées. Ensuite, il s’est dirigé vers le projet des 900 logements LPL de Cheklaoua qui ne semble pas donner pleine satisfaction et ce, malgré l’ultimatum et avertissements lancés à l’adresse de l’entreprise chinoise, en charge de la réalisation du projet et les maîtres d’ouvrage annoncent que c’est en fait le branchement illicite de réseaux électriques vers le bidonville avoisinant qui entravent le lancement des travaux.
Le plus ahurissant est survenu, lors de la visite d’inspection du programme d’aménagement dans la localité de Nedjma 2 qui n’a pas avancé d’un iota. Malgré le recensement des points noirs effectué et l’octroi d’enveloppes financières nécessaires aux opérations d’aménagement et d’amélioration de la voirie, cette localité est toujours au point mort.
Il s’agit d’opérations de réhabilitation de la voirie, l’éclairage public, le raccordement au gaz de ville et l’achèvement des travaux d’assainissement. Les habitants de Haï Nedjma, ex-Chteïbo, vivent dans la boue et les dernières précipitations de pluies, n’arrangent en rien le cadre de vie de ces habitants.
Notamment Fellaoucen, ex-El Barki), qui malgré le bitumage de quelques chaussées, les pluies ont causé encore une fois des dégâts considérables et ce, à défaut de curage des avaloirs. Une situation qui se répète à chaque averse et qui se répercute incontestablement jusqu’au 3ème boulevard périphérique (rond-point de la cité Djamel).
Pour leur part, les citoyens ont profité de la présence du wali pour mettre en exergue leurs déboires, comme le retard dans la régularisation des actes, la défaillance de l’éclairage public et l’absence d’aménagement urbain.
Lors de cette visite d’inspection, le wali s’est également enquis de l’état d’avancement des projets de réalisation des trémies de la cité Emir Abdelkader et celle de l’ENSET. S’agissant des trémies du rondpoint de l’ENSET, le même responsable a affirmé que des entraves techniques rencontrées sur les lieux, ont nécessité une rallonge de 50 milliards de centimes.
En effet, celle-ci déplore un retard à cause de la découverte d’une nappe phréatique à plusieurs mètres de profondeur, ce qui est à l’origine des ralentissements des travaux, at- il ajouté. Quel que soit l’emplacement, la consistance physique, les caractéristiques géotechniques du sol, les contraintes de déplacement des réseaux, celles-ci doivent être achevées dans les deux semaines qui suivent, a affirmé le wali.
Par contre, le chef de l’exécutif aura souligné l’importance de l’aménagement des alentours des trémies, tout en déplorant l’absence des cadres de l’entreprise réalisatrice à chaque visite. Il annoncera notamment la réalisation de deux nouvelles trémies, au niveau du boulevard Millénium et à proximité de la mosquée Ibn Badis, ainsi que le prochain lancement de quatre parkings à étages.
Au centre- ville d’Oran, plus précisément à Sidi El Houari où le wali s’est rendu au niveau de la rue des Jardins qui, rappelons-le, fait l’objet de travaux de confortement. M. Zaâlane a exigé d’accélérer le rythme des travaux afin de rétablir la circulation. Notons que l’éboulement enregistré est loin d’être secondaire, si l’on considère les dégâts qui risquent de se reproduire.
Par ailleurs, la majorité des caves d’immeubles situées sur cette rue sont infestées d’eaux usées. Les habitants de cette rue vivent dans l’angoisse et la crainte de voir survenir d’autres affaissements, surtout avec la saison des pluies.
Par ailleurs, le wali a déclaré à l’issue d’un point de presse organisé sur le site de la nouvelle radio El Bahia que «l’ère des pré-affectations est dépassé». «Désormais, je ne donnerai plus de pré-affectations. Les demandeurs de logements sociaux devront attendre l’achèvement total des projets pour avoir leurs décisions de relogement», a-t-il déclaré.
DJ. Mounir
