Dans le cadre des visites sectorielles qu’il entreprend depuis son installation, le wali d’Alger a inspecté, avant-hier, plusieurs projets d’infrastructures scolaires relevant de sept circonscriptions administratives. Au cours d’un point de presse organisé en marge de sa tournée, Abdelkader Zoukh a annoncé un important budget de 18 milliards de dinars au profit du secteur de l’éducation pour l’exercice 2014.
L’état global du programme scolaire en cours concerne 16 projets de lycées avec un taux d’avancement physique à 100%, 4 lycées en cours de réalisation avec un taux d’avancement physique se situant entre 80 et 95%, 4 projets de lycées en étude, 5 projets en cours de lancement en études, 10 CEM achevés dont le dossier de clôture est en cours de finalisation, 16 projets de CEM en cours de réalisation. En d’autres termes, la capitale sera dotée de 16 lycées et 16 CEM. L’inspection effectuée par le wali a concerné un lycée à Bouzaréah, actuellement fonctionnel, un lycée à Bouchaoui dans la CA de Chéraga en voie d’achèvement, deux projets à Draria (un CEM en cours de réalisation et un lycée en démarrage), deux CEM dans la CA de Birtouta achevés mais non fonctionnels en raison de certaines commodités, un lycée à Bordj El-Bahri (en démarrage), deux lycées dans la CA de Rouiba (fonctionnels) et un CEM à Baraki en cours de réalisation. Comme à ses habitudes, le wali n’a pas manqué de sermonner certains entrepreneurs au sujet du respect des délais de réalisation, non sans rappeler aux services techniques concernés d’avoir été “larges” dans ce sens. Des remarques ont été également faites pour ce qui est du choix des matériaux de construction, notamment la partie boiserie. Cependant, Abdelkader Zoukh n’en finit pas avec les surprises que lui réservent les citoyens à chacune de ses sorties sur le terrain. C’est ce qui s’est passé à Bordj El-Bahri où un groupe de citoyens l’a interpellé sur le devenir de la demande du permis de construire non satisfaite par l’APC depuis 1991, alors que les plaignants ont, selon eux, tous un acte de propriété. “Rendez notre argent !”, scandaient les citoyens qui ont expliqué au wali leur situation. Ce à quoi, Abdelkader Zoukh a innové en reprenant avec les plaignants le même refrain.
A. F