Pour sa première sortie dans la Ville des roses, Abdelkader Bouazghi, wali de Blida, a inspecté des chantiers dont la plupart accusent un retard considérable.
Parmi ces derniers, le complexe situé en plein centre-ville et comportant le nouveau siège de l’APC avec ses 7 étages, une bibliothèque de 5 étages, un musée, un théâtre et une esplanade.
Ce projet qui a vu le jour durant les années 1990 est à l’arrêt depuis 1993 ou 1994. Tous les walis qui se sont succédé à la tête de cette wilaya n’ont pu oser relancer ce mégaprojet.
L’actuel premier responsable de la wilaya a pris un engagement devant le DUC, le P/APC de Blida ainsi que le responsable de l’entreprise publique Cosider que le projet reprendra incessamment. « J’ai réservé ma sortie aujourd’hui aux projets qui connaissent des retards et des retards énormes », nous dira le wali. Il enchaîna : « Ces projets sont même abandonnés. Vous avez vu le siège de l’APC qui l’est depuis plus de 20 ans. Idem pour le palais de la Culture qui comporte une bibliothèque, un musée, un centre d’archives et un théâtre.
Donc nous voulons que le début de la nouvelle année soit le symbole de la relance. En ce qui me concerne, et tous les cadres qui m’accompagnent et qui ont une responsabilité dans ces projets, possédons une vue d’évaluation. Ce qui nous a permis d’imaginer des solutions pour les problèmes de retard et d’abandon ».
A cet effet, le wali donnera l’exemple de la maison de l’environnement dont le projet de réalisation est à l’arrêt depuis deux ans. Cette dernière est sauvée car le wali a promis de relancer le projet cette semaine. Même chose pour la bibliothèque d’Ouled Yaïch où l’entrepreneur s’est engagé à reprendre les travaux également cette semaine.
Pour revenir au projet du nouveau siège de l’APC, le wali a tenu une rencontre avec le CTC, le bureau d’études, les responsables de l’APC ainsi que l’entreprise désignée pour réaliser les travaux, et ces derniers reprendront incessamment. Quant à la partie où se trouve le centre des archives et la bibliothèque, Abdelkader Bouazghi dira : « Nous avons pris la décision de relancer les travaux en usant d’une autre possibilité ».
Il a précisé à cette effet : « Nous ne laisserons pas les choses dans l’état où nous les avons trouvées car cela fait mal, même très mal au cœur ». Profitant de la visite, il a annoncé à la presse que la wilaya de Blida n’a aucun centre d’archives sur son territoire.
Aucune administration, aucune direction ne dispose d’un endroit pour archiver ses documents. « Alors je souhaite avoir dans cette wilaya un grand centre d’archives et qui soit à la hauteur pour contenir des documents, même ceux ayant plus d’une cinquantaine d’années. Ce sera un véritable centre de documentation ».
Ainsi, le premier responsable de la wilaya s’est engagé à en finir avec tous ces projets à l’arrêt ou encore abandonnés et à les prendre en charge réellement à partir de cette semaine. Concernant le musée, le directeur de la culture de la wilaya a émis des réserves en déclarant que la structure ne possède pas les caractéristiques d’un musée.
En réponse, le wali a expliqué : « Nous voulons le sauver et le protéger contre d’autres détériorations. Nous l’aurons terminé dans 2 ou 3 mois et nous le mettronsà la disposition de la mairie ». Ceci dit, le projet sera sauvé et aura une activité qui peut rendre service au citoyen en attendant l’achèvement du siège de l’APC.
Néanmoins, le wali reconnaît que sur le plan financier ce sera un peu difficile car, à titre d’exemple, le directeur de la construction de la wilaya avait annoncé que pour le théâtre seulement il faudrait au moins 30 milliards de centimes. Mais le wali reste optimiste en déclarant : « Nous allons prioriser nos actions ». Et il conclut « … L’année 2016 sera celle de la relance des projets abandonnés ».