L’électeur n’est plus obligé de présenter sa carte d’identité nationale pour pouvoir accomplir son devoir électoral. Le ministère de l’Intérieur a annoncé aujourd’hui, par la voie de son directeur des libertés publiques, Mohamed Talbi, la possibilité offerte aux électeurs de présenter le passeport ou le permis de conduire au bureau de vote pour qu’ils puissent glisser le bulletin de leur choix dans l’urne.
Ainsi, les électeurs qui ne sont pas détenteurs de cartes d’électeurs, pour les avoir «égarées» ou «détériorées», ou ceux qui n’avaient pas pu obtenir un duplicata, «peuvent exercer leur droit de vote sur simple présentation d’une pièce d’identité». Intervenant ce matin sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, M. Talbi, qui a souligné que «tout était prêt» pour assurer le bon déroulement du scrutin, a indiqué que le passeport est «valable, au même titre que la carte d’identité nationale», du fait qu’il est «un document officiel, et plus important à nos yeux par rapport à la carte nationale d’identité, parce qu’il est délivré après enquête». Le nombre d’électeurs à travers le territoire national s’élève à 21 445 621, a précisé M. Talbi.
S. B.
