La décision des nouvelles autorités libyennes d’imposer le visa d’entrée dans le territoire libyen ne concerne pas les Algériens seulement mais également les citoyens des pays voisins et les pays arabes, a indiqué mardi l’ambassade d’Algérie à Tripoli. Le gouvernement algérien a récemment indiqué qu’il appliquerait le principe de la réciprocité si la nouvelle est confirmée. Elle l’est maintenant.
Le système en vigueur actuellement fait suite à celui qui prévalait depuis le 30 mars 2011 et qui « n’exempte du visa que les citoyens tunisiens et dernièrement les turcs », a précisé la même source dans un communiqué dont l’APS a reçu une copie.
La situation des ressortissants algériens résidant en Libye, a souligné la représentation diplomatique, est « normale à l’instar des autres communautés arabes depuis la chute de l’ancien régime ».
L’ambassade a tenu à rassurer les ressortissants algériens établis dans les circonscriptions consulaires relevant de Tripoli et de Sebha ainsi que leurs familles en Algérie qu’ils « ne sont exposés à aucune mesure ou décision sélective ou discriminatoire de même qu’il n’existe pas d’indicateurs de risque ou de menace contre eux depuis la chute de l’ancien régime ».

Dans une correspondance adressée le 27 octobre 2011 à la compagnie aérienne Tunisair, les nouvelles autorités libyennes annoncent que les ressortissants originaires d’Algérie, du Maroc, de la Syrie, d’Egypte, du Tchad, du Niger et du Soudan doivent impérativement être munis d’une autorisation d’entrée sur le territoire libyen. Sous peine d’une reconduction.
Les citoyens tunisiens et turcs ne seront pas soumis à une telle formalité.
Le gouvernement algérien avait démenti les informations faisant état de l’imposition d’un visa à ses ressortissants par le nouveau pouvoir libyen.
Les informations « ne sont pas confirmées », indiquait dimanche 13 novembre le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, M Amar Belani, ajoutant que l’Algérie adoptera le principe de la réciprocité.
«Si ces informations venaient à se confirmer, l’Algérie appliquera le principe de la réciprocité», a ajouté le porte-parole.
Voilà, c’est confirmé.