Le transport urbain pas totalement efficace: Tout s’arrête à l’approche du Adhan

Le transport urbain pas totalement efficace: Tout s’arrête à l’approche du Adhan

Le système de «permanence» mériterait d’être revu dans beaucoup de secteurs de la vie économique.

Si d’aucuns se félicitent et se réjouissent de la disponibilité des transports publics en cette période de Ramadhan, le jour et tard le soir après l’iftar, ceux qui doivent emprunter un transport public ou privé à l’approche du ftour ne sont pas hélas de cet avis.

Malgré les efforts déployés par les entreprises de transport public urbain des grandes villes, qui ont rendu le transport des voyageurs plus fluide et plus satisfaisant, des carences persistent cependant et sont difficiles à corriger. En effet, pouvoir prendre un bus de transport public, encore moins un bus privé, à l’approche de la rupture du jeûne est une gageure dont nombre de citadins ont pâti. Souvent, ces malchanceux, se rabattent alors sur les taxis, encore s’ils daignent s’arrêter et s’ils vont dans la même direction que l’usager demande!

Que faire dans ces cas-là? Nombre d’entre eux n’ont de choix autre que de se rendre dans un restaurant «proche» et y trouver place, car les tables sont occupées souvent une quinzaine de minutes, si ce n’est plus, avant l’iftar. Ils auront alors le choix de se rendre à un des restaurants de la «Rahma» qui sont déjà bondés et où le même scénario se répète avec des jeûneurs qui attendent leur repas depuis plus d’un quart d’heure, voire une demi-heure pour certains.

L’Etusa ne pourrait-elle pas étudier et asseoir un système de «permanence» avec quelques bus assurant le transport dans certains axes urbains importants où sont concentrés de nombreux pôles d’emploi? Il est certes difficile pour ce faire car les conducteurs et receveurs de bus observent également le jeûne et doivent être à l’heure devant leur «chorba» au moment de la rupture du jeûne. Il est à signaler que beaucoup de métiers et emplois nécessitent «impérativement» une présence «permanente» même pendant le ftour du Ramadhan, grâce à un système «judicieux» de présence à son poste. Cependant, cette obligation est-elle respectée partout où c’est nécessaire? Hormis quelques postes stratégiques comme la Défense, la Santé et l’aérien…peu de secteurs appliquent cette obligation qui ne dure en fin de compte que moins d’une heure.