La maladie du diabète connaît des proportions alarmantes dans la société. Plus de 2,5 millions de personnes sont atteint de cette maladie chronique en Algérie, dont 90% des cas sont de type 2. Lequel provoque des complications chez le malade.
La maladie du diabète coûte très cher aussi bien au malade qu’à l’Etat, selon le Dr. Samir Aouiche diabétologue au CHU Mustapha qui s’est exprimé ce matin l’ors d’une conférence de presse organisée par le laboratoire pharmaceutique Pfizer et portant sur la face caché du diabète.
« Une maladie qui est très coûteuse». Par ailleurs faute d’études sur le terrain, « nous n’avons pas assez de statistiques ou d’études qui peuvent nous donner le chiffre exact de l’étude mais je sui certains que que les complications, à elles seules représentent prés de 25% du coût globale.
Le Dr Aouiche site l’exemple des Etats-Unis où le coût des pansements nécessaires au traitement d’un diabétique est l’équivalent d’un salaire d’une infirmière. Pour le président de l’association des diabétiques d’Alger le Dr. Ouhadda Fayçal, le coût moyen des traitements hors complications, autrement dit juste le médicament lié à l’insuline, avoisine les 14000 Da par mois. Ce qui nous donne le chiffre de 28 millions de dinars par mois. Surtout si l’on sait que 30% des malades n’émargent pas à la sécurité sociale, ce qui complique encore leur capacité à se faire traiter.
Selon certains malades rencontrés sur place, le traitement du diabète est très coûteux, « N’eut été l’aide de l’Etat qui subventionne a 100% l’insuline et les pansements, je n’aurais jamais pu ma traiter », a déclaré un malade de la wilaya de Bejaia.
Selon ses dires, le plus grand souci réside dans le soin des complications, une hémodialyse coûte 18000 DA et les malades qui ne sont pas assurés ne peuvent pas en bénéficier. Cela, outre les analyses à effectuer de manière permanentes que les diabétiques doivent effectuer périodiquement.
Pour rappel, l’Etat prend en charge tous les soins des malades assurés à la CNAS. Ce n’est pas le cas pour les autres qui doivent se débrouiller autrement.
Khelifa Litamine