Comptant pour la journée de sensibilisation sur la drogue qui s’est tenue à l’Université d’Aïn Timouchent, le professeur Khiati de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) a tiré la sonnette d’alarme sur le taux de consommation de drogue en Algérie, et a livré les chiffres décomptés par l’Etat et la société civile sur la consommation de la drogue et la toxicomanie en général.
Selon le quotidien Liberté, les soins et la prise en charge d’un toxicomane coûterai pour l’Etat entre les 70 000 et 500 000 DA. Et ce n’est qu’un chiffre qui s’est avéré avancé par l’Etat algérien en 2010. Le même quotidien conclut que soit les informations du professeur ne sont pas actualisées, soit la tutelle maintient le budget en l’état, d’année en année. Car en 2010, la même fondation a fait une enquête qui dévoile que sur 11 156 personnes sondées, 37% de cet échantillon a déjà consommé de la drogue au moins une fois. Des statistiques qui ne préviennent pas sa diminution, puisque des rapports d’associations et des recherches universitaires concluent que le taux de consommation de la drogue hausse d’une année en une autre, ne serait-ce qu’à des petits pourcentages, et ceux malgré les efforts fournis par l’Etat pour contrecarrer son ampleur.
En parallèle, la même source rapporte que le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière prévoit de mettre en oeuvre un nouveau plan pour faire face à ce phénomène. A savoir que 50 centres chargés d’accueillir les toxicomanes au niveau national.
