Les acteurs politiques africains investissent de plus en plus le web et les réseaux sociaux. Ils sont parmi les 167 millions d’internautes sur le continent africain qui s’approprie progressivement l’internet.
Dans le top des 10 chefs d’Etat africains les plus connectés, le président algérien Abdelaziz Bouteflika ne figure pas, une preuve supplémentaire que l’utilisation des moyens technologiques de la communication sont en retard en Algérie comparativement à des pays moins nantis en ressources financières.
Certes la présidence de la République algérienne possède un site web. Mais il reste figé pendant des mois et c’est le site où on ne risque pas de s’informer sur les activités du présidents en temps réel. Comme quoi : l’argent ne suffit pas pour développer ce domaine en absence d’une volonté politique au plus haut sommet de l’Etat.
1.Rwanda
Ainsi selon le le magazine Réseau Télécom Network, en première place de ce classement arrive le président de la République du Rwanda, Paul Kagame (depuis 2000). Il est le président africain le plus connecté. Son site web, baptisé The Journey Continues, Dukomeze Imihigo, fait partie des sites web personnels les plus consultés du pays.
C’est aussi le président le plus interactif sur les réseaux sociaux. Son compte Twitter est presque toujours animé. On y retrouve des conseils, des salutations, des citations, des encouragements ou encore des discussions.
2.Tunisie
En seconde position de ce classement on retrouve le président tunisien Moncef Marzouki. Il est Afrique du Nord le chef d’Etat le plus actif sur la toile. Son site web personnel (www.moncefmarzouki.com) est disponible en trois langues : le français, l’anglais et l’arabe.
3.Tanzanie
Le président tanzanien, Jakaya Kikwete est à la troisième position. Présent sur Facebook et Twitter, Jakaya Kikwete est en contact permanent avec les jeunes, avec qui il ne discute pas seulement de politique, mais également de faits sociaux ou encore de sport. Le 1er janvier 2013, c’est à partir de son mobile qu’il envoie un message de meilleurs vœux à ses fans sur Facebook.
4.Nigeria
A la quatrième place de ce classement arrive le président du Nigeria, Goodluck Jonathan. Sur les réseaux sociaux tels que Facebook, il compte au 25 décembre 2012 environ 850.000 fans.
5.Ghana
John Dramani Mahama, président du Ghana est à la 5e position. Sur le web, le président ghanéen dispose du site web personnel le plus attrayant des présidents africains.
6.Afrique du Sud
Le président sud-africain, Jacob Zuma n’a pas de site web personnel. Néanmoins, la présidence de la République en dispose, et l’on peut y retrouver l’actualité, les discours et le parcours du président. Le président était régulier sur Twitter et n’évoquait pas seulement les sujets politiques. Mais il est plus présent sur Facebook.
7.Gabon
Ali Bongo, le président du Gabon, à la 7e place du même classement, est considéré le connecté. C’est sur le réseau social Facebook où le président gabonais rassemble plus de fans. En ce qui concerne les sites web, le président gabonais dispose d’un site web personnel, et bien évidemment d’un autre site web pour la présidence de la République.
8.Cameroun
Le président de la République du Cameroun, Paul Biya est le président le plus suivi sur Twitter. Le président en personne n’est pas particulièrement fan des réseaux sociaux, mais a conscience de leur importance. Son équipe de communication se charge de gérer sa présence sur Facebook et Twitter.
9.Cote d’Ivoire
A la 9e place c’est le président de la République de la Cote d’Ivoire, Alassane Ouattara. C’est l’un des présidents africains qui a compris l’importance de la toile pour séduire ses compatriotes.
Alassane Ouattara a deux sites web personnels. Il est présent sur de nombreux réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Hi5 ou encor MySpace.
10.Sénégal
Enfin le président sénégalais, Macky Sall ferme le top des 10 chefs d’Etat africains les plus connectés. Les réseaux sociaux sont un lieu où le président sénégalais recueille parfois l’avis des jeunes sur certains sujets.
Ainsi, le 18 juin dernier sur Facebook, il pose la question suivante : “Chers amis, que pensez-vous de la délocalisation du Conseil des ministres dans les régions ?” Il reçoit plus de 330 réponses
