La profession du livre peine à avoir une politique favorisant pleinement son développement ; jusque-là, c’est une industrie hésitante, hormis quelques initiatives œuvrant, en relevant les défis, à s’inscrire, dans la durée, dans un professionnalisme qui, d’expérience en expérience, se révèle confirmé.
Toutefois, à défaut d’une volonté politique soucieuse de structurer sérieusement la profession en termes clairs et efficaces, c’est-à-dire mettre en place une démarche susceptible d’aboutir à une meilleure amélioration de la chaîne de fabrication du livre, la profession continue de pâtir des préjudices.
Cette absence d’une politique concrète et pratique, voire ce manque d’intérêt à l’égard du secteur du livre, fait que ceux qui s’y investissent sont continuellement confrontés à d’innombrables difficultés ayant du mal à être résolues, tels le taux des taxes sur l’encre et le papier, l’absence d’un réseau de distribution et de diffusion, le manque d’espace dont la mission consiste à promouvoir le livre, à savoir les librairies et les bibliothèques…
Ce handicap cause un vrai dysfonctionnement dans le déroulement de l’activité du livre. Il freine net les projets d’investissement et de création d’emploi, directement ou indirectement lié à l’industrie du livre.
Pour remédier à ce problème, le ministère de la Culture qui en a d’ailleurs fait son cheval de bataille, a élaboré un projet de loi relatif aux activités du livre. Il se trouve cependant que ce projet a provoqué une vive polémique parmi les professionnels du livre. Qu’en est-il de ce texte ?
Y. I.