La future Constitution doit consacrer dans les faits le principe de la séparation des pouvoirs et la liberté de la justice, plaide l’ensemble des intervenants. Des observateurs de la scène politique voient, cependant, dans ces changements de la Constitution à chaque échéance électorale, un argument supplémentaire pour le pouvoir en place de s’y maintenir encore et encore.
Tel un rituel, à chacun de nos Présidents sa Constitution. D’où l’importance de rappeler certaines dates clés de notre histoire ayant un lien direct avec ce texte. Il faut savoir que l’enjeu est si grand que dès l’indépendance, la plateforme de la Soummam qui devait être la base de la Constitution du futur État algérien, a changé de trajectoire. Le congrès de Tripoli a imposé sa ligne en instaurant le parti unique et le socialisme comme choix et valeur irréversibles de la nation. Quelques années plus tard, feu le Président Houari Boumediene proposa la première Constitution au peuple algérien. Du sur mesure, diront certains. Ce texte n’a été changé qu’en 1989 à la faveur des événements de 1988.
A. B
