Alors que la fin de semaine s’installe sous un air de printemps sur une large partie du territoire, certaines régions du pays devront rester vigilantes face à des phénomènes météorologiques plus agités. Ce jeudi 24 avril 2025, le temps s’annonce globalement stable sur le nord, tandis que le sud connaîtra encore quelques perturbations.
Les services de l’Office national de la mĂ©tĂ©orologie (ONM) prĂ©voient un ciel dĂ©gagĂ© et ensoleillĂ© sur l’ensemble des rĂ©gions nord du pays, aussi bien les rĂ©gions cĂ´tières qu’intĂ©rieures, avec quelques passages nuageux, notamment sur l’ouest. Les tempĂ©ratures printanières et l’absence de perturbations notables offriront une journĂ©e agrĂ©able pour les habitants de ces rĂ©gions.
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En revanche, le sud du pays fera face à des prévisions météorologiques plus perturbées. L’ONM a émis une alerte de vigilance jaune pour vents violents et vents de sable concernant les wilayas d’Adrar et d’In Salah. Les rafales, parfois fortes, risquent de réduire la visibilité et de compliquer la circulation. Le reste de notre grand sud connaîtra un ciel voilé à très voilé, avec une couverture nuageuse plus marquée sur le Sahara occidental où des pluies faibles ne sont pas à écarter.
Alerte météo en Algérie : orages attendus dans ces régions !
Par ailleurs, Météo Algérie signale également un risque d’orages sur plusieurs wilayas : Tindouf, Béni Abbès, Batna, Khenchela et Tébessa. Dans la région de Tindouf, ces orages pourraient s’accompagner de précipitations locales, rendant le ciel instable par moments.
Pour résumer, ce jeudi 24 avril offrira un temps relativement calme, mais il est important de prendre en compte les alertes météo en vigueur et de se préparer à un temps plus capricieux.
Climat : Ă sept mois de la COP30, les dirigeants mondiaux appellent Ă une action climatique urgente
À l’approche de la COP30, prévue en novembre prochain à Belém, au Brésil, l’heure n’est plus aux promesses floues. Ce mercredi, lors d’un sommet virtuel initié par le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, dix-sept dirigeants de la planète ont uni leurs voix pour appeler à une accélération sans précédent de la transition climatique.
Organisée à huis clos, cette rencontre de haut niveau a réuni un panel représentatif de nations : grandes puissances économiques, États vulnérables face aux effets du réchauffement, et représentants de blocs régionaux tels que l’Union européenne, l’Union africaine ou encore l’ASEAN. António Guterres n’a pas hésité à qualifier cette réunion de « plus diverse » depuis longtemps sur le plan climatique, soulignant son potentiel de cohésion internationale.
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Plusieurs chefs d’État ont profité de cette réunion pour réaffirmer leur volonté d’agir rapidement. Nombre d’entre eux ont annoncé l’élaboration de nouvelles contributions climatiques nationales (CDN), plus ambitieuses et mieux alignées avec les objectifs de l’Accord de Paris. La Chine, par exemple, s’est engagée à inclure tous les secteurs économiques et types de gaz à effet de serre dans sa prochaine CDN.
« Le monde avance, et il le fait à toute vitesse », a insisté le chef de l’ONU, en évoquant une révolution énergétique en marche, impossible à freiner. Cette dynamique, portée par l’innovation et la baisse spectaculaire des coûts des énergies renouvelables, offre une opportunité historique de sortir enfin de la dépendance aux énergies fossiles.
Une transition énergétique porteuse de croissance
Au-delà de l’impératif écologique, António Guterres voit dans la transition énergétique un moteur de développement économique mondial. Il décrit les énergies renouvelables comme « l’opportunité du siècle », un secteur en plein essor capable de créer des millions d’emplois, de garantir l’indépendance énergétique et de stabiliser les marchés face aux fluctuations du pétrole et du gaz.
Depuis la signature de l’Accord de Paris en 2015, les projections de rĂ©chauffement planĂ©taire ont Ă©tĂ© revues Ă la baisse. Grâce aux engagements actuels, l’augmentation des tempĂ©ratures pourrait ĂŞtre contenue Ă 2,6 °C d’ici Ă la fin du siècle, contre plus de 4 °C auparavant. Une amĂ©lioration encourageante, mais toujours loin de la cible des 1,5 °C.
Pour AntĂłnio Guterres, l’heure est venue d’aller au-delĂ des discours. Il appelle les pays Ă adopter sans tarder des plans climatiques compatibles avec la neutralitĂ© carbone d’ici Ă 2050. Selon un haut responsable onusien, cette rĂ©union s’inscrit dans une stratĂ©gie diplomatique plus large destinĂ©e Ă maintenir la pression jusqu’à la COP30.
La conférence de Belém, située en Amazonie, devra symboliser un tournant décisif. Le Brésil souhaite y mettre l’accent sur la mise en œuvre concrète des engagements et la transparence des actions. « Le temps des négociations est derrière nous. Le monde attend des résultats », a insisté un représentant brésilien.