Le produit d’assurance catastrophes naturelles (Cat Nat) instauré en Algérie depuis 2003 à la faveur de Ordonnance n°03-12 du 26 août 2003 relative à l’obligation d’assurance des catastrophes naturelles et à l’indemnisation des victimes n’attire toujours pas les Algériens.
En effet le taux de pénétration est resté faible estimé en 2010 à 7 %. Et les compagnies d’assurances n’ont encaissé que 1.322 milliards de DA (12,7 millions d’euros) de primes d’assurance catastrophes naturelles. Selon les statistiques à la même période « la Compagnie Centrale de Réassurance (CCR), seul réassureur en Algérie pour les risques liés aux catastrophes naturelles a perçu en rétrocession sur cette branche 925 millions de dinars(9 millions d’euros) et a payé à un pool de 30 réassureurs internationaux une prime de 4,8 millions d’euros (500 millions de dinars) pour une couverture maximale de 246 millions $ ».
Le territoire Algérien se trouvant sur une zone sismique très active est aussi exposé à d’autres risques naturels tels que les tempêtes, inondations, mouvements et glissement de terrain, pluies diluviennes, coulées de boues, secousses sismiques.