«Toutes les doléances exprimées par les consommateurs et les associations, ainsi que le signalement d’éventuelles anomalies, relevées sur tout produit commercialisé, seront prises en charge, à travers le portail qui sera bientôt mis à leur disposition.»
Le directeur de l’approvisionnement du marché, au ministère du Commerce qui intervenait en marge d’un colloque sur le marché informel organisé à Constantine, a précisé que ce portail ou réseau appelé SARA (système d’alerte rapide), reliant la direction générale du ministère du Commerce aux 48 wilayas, sera opérationnel prochainement. Le produit sera retiré du marché, en attendant les résultats du laboratoire national des essais LNE sise Sidi Abdallah, lequel est en phase de finition.
Selon M. Mokrani Ahmed, sa mise en service dépendra de l’acquisition d’équipements techniques et scientifiques d’analyse et d’essais. Le coût du projet a atteint plus 800 millions de dinars et ce laboratoire national d’essais, premier du genre en Algérie, devra contribuer à la lutte contre les produits industriels non conformes et contrefaits qui constituent un danger pour le consommateur. Il sera doté de 12 départements spécialisés, entre autres, dans l’analyse physico-chimique et microbiologique de différents produits industriels. On relèvera que le contrôle sera assuré par la section du contrôle de la qualité des produits industriels à Constantine.
Par ailleurs, le ministère du Commerce a tracé à programme de formation des agents et des techniciens pour pouvoir démasquer toute anomalie et attester de la conformité du produit avant sa distribution. Pour ce qui est du contrôle des produits alimentaires, le problème ne se pose plus avec le recrutement de 7000 inspecteurs bien encadrés, activant au niveau des 25 inspections opérationnelles, sur les 50 existantes. L’inspecteur est seul juge pour demander en cas de doute une expertise. Notons que les produits alimentaires ne sont pas tous soumis au contrôle, seuls les produits entrant au pays pour la première fois comme le lait ou le fromage à titre d’exemple, ou ceux faisant l’objet d’une plainte doivent être soumis au contrôle au niveau des 20 laboratoires répartis sur le territoire national, et dépendant du Centre algérien de contrôle de qualité et de l’emballage.
