Le recteur de l’université de Constantine, M. Abdelhamid Djakoune, a souligné dimanche à Alger que les trois rencontres régionales des établissements universitaires (Est-Ouest-Centre) ont permis de dégager un consensus sur le maintien du système classique jusqu’à sa « extinction naturelle » et la multiplication des offres d’études en post-graduation (magister et doctorat).
Dans le rapport de synthèse des propositions dégagées des trois rencontres régionales des établissements universitaires (Boumerdes, Constantine et Oran), lu par M. Djakoune, au cours des travaux de la Conférence nationale de l’enseignement supérieur, il ressort qu’un consensus a été établi autour « du maintien du système de l’enseignement classique jusqu’à son extinction naturelle », ainsi que de la multiplication des offres d’études en post-graduation à travers « l’augmentant des postes pédagogiques ».
Le recteur de l’université de Constantine a indiqué que « les débats, élargis exceptionnellement aux représentants des étudiants, lors de ces trois rencontres, ont été houleux », relevant que « ce cadre a permis à la famille universitaire de se rencontrer et d’aborder des questions liées à l’avenir de l’enseignement supérieur en Algérie ».
Il a expliqué que les débats se sont articulés autour de deux principes, à savoir que chaque système (LMD ou système classique) devait être discuté sur la base de sa logique et de son type d’organisation, et que chaque passerelle entre les deux systèmes à proposer devait reposer sur une « démarche dynamique justifiée sur le plan pédagogique et scientifique ».
M. Djakoune a précisé, toutefois, que certaines propositions n’ont pu faire l’objet de consensus, citant, à titre d’exemple, celle relative à la création d’un diplôme spécial qui se situerait entre la Licence et le Master.
Dans le but d’approfondir le débat sur ces différentes propositions, trois ateliers ont été constitués dans le cadre de cette conférence nationale, dont les travaux seront sanctionnés par des recommandations.