Le Syndicat national des travailleurs de l’éducation observe un sit-in de protestation

Le Syndicat national des travailleurs de l’éducation observe un sit-in de protestation
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Le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (Snte) a organisé, hier, devant le siège du ministère de l’Education nationale, à Alger, un sit-in en guise de protestation.

Les revendications se sont articulées autour de la régularisation de la situation professionnelle des enseignants du primaire et du fondamental, notamment leur intégration, conformément à la loi 12-240.

Ce mouvement est une dénonciation de «la marginalisation et de l’exclusion» incluses dans la loi 12-240, amendant et complétant la loi 08-315 relative au statut de professeur du primaire et du fondamental, selon le secrétaire général du syndicat, Boudjenah Abdelkrim.

Cette loi « lèse » près de 60 000 enseignants, a-t-il dit, demandant « l’intégration des enseignants du primaire en tant que professeurs d’écoles primaires, catégorie 11, et ceux du fondamental, dans la catégorie 12, en tant que professeurs du moyen ».

LG Algérie

Il est inconcevable, selon lui, que des enseignants ayant les mêmes missions et soumis au même régime horaire ne perçoivent pas le même salaire, précisant que ces enseignants sont tous diplômés de l’Institut technologique de l’éducation à titre de professeurs de l’enseignement moyen mais ont été orientés vers l’enseignement fondamental en vertu des dispositions de l’ancienne loi. Ils ont été privés de leurs droits à la faveur de la promulgation de la nouvelle loi qui consacre l’enseignement moyen en étant maintenus comme professeurs du fondamental, sachant que d’autres personnes ont été recrutées en tant que professeurs du moyen, a-t-il déclaré. Selon les membres du syndicat, les services de police auraient « empêché » les protestataires d’accéder au siège du ministère pour se joindre à la cinquantaine de personnes, déjà, sur les lieux.

Hiba Benfarès