Le syndicat des praticiens de Santé publique (SNPSP) organise un sit-in à l’hôpital Mustapha

Le syndicat des praticiens de Santé publique (SNPSP) organise un sit-in à l’hôpital Mustapha

greve-medecins-1-500x262.jpgLe syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a organisé mardi un sit-in à l’hôpital Mustapha d’Alger, où l’on dénombré une centaine de représentants venus de différentes wilayas. L’objectif est à la fois de maintenir la pression du le ministère, mais aussi de dénoncer « le statut quo et le mutisme de leur tutelle ».

En criant leurs slogans, les médecins protestataire ont réussi à provoquer une anarchie à l’hôpital Mustapha, à la surprise des malades venus pour des consultations. « Praticiens médicaux libres et indivisibles », “Notre plateforme de revendications est juste et légale » : « médecins praticiens, nous ne sommes pas des politiciens » sont autant de mots d’ordre barrant leurs pancartes brandies par certains médecins.

Prenant la parole, Lyès Mérabet s’en prend au ministère de la Santé, accusé de « refuser un vrai dialogue et des déclarations provocantes ».

Pour sa part , le ministère de la santé a réagi à ce rassemblement par la voix du directeur des ressources humaines Hadj Bencherik qui explique , dans une déclaration à l’APS que les revendications du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) qui s’inscrivent dans le cadre des prérogatives de la tutelle ont été prises en charge, ajoutant que « quatre préoccupations n’avaient pas été prises en charge car relevant des prérogatives du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et la Direction de la fonction publique ».

Parmi les revendications du syndicat, figure la révision du statut particulier et la grille des salaires et le régime indemnitaire, a rappelé M. Bencherik, précisant que cette dernière préoccupation ne « relève pas des prérogatives du ministère de la Santé et ne peut donc être revue étant donné que cette loi n’a pas été appliquée dans sa totalité ».

Pour ce qui est de la revendication relative au maintien de l’ancienneté dans le passage de grade, qui est de cinq ans pour les praticiens de la santé publique, le même responsable a estimé que l’application systématique de cette revendication était « illégale » vu qu’elle obéit au principe de la concurrence ».

La troisième revendication concerne l’assainissement du dossier de l’alignement des diplômes des médecins dentistes et des pharmaciens entre les anciens et nouveaux diplômes. M. Bencherik a précisé que les deux diplômes sont égaux dans la classification de la carrière professionnelle.

S’agissant de la quatrième revendication relative au règlement de la situation financière induite par les concours de promotion de 2015, le directeur des ressources humaines au ministère de la Santé a affirmé que la situation était en cours de dénouement après la réception par les établissements de santé du budget 2016. A propos de la sécurité dans les établissements hospitaliers, le même responsable a rappelé que le ministère avait soumis le dossier aux instances supérieures en vue de trouver une solution à ce problème.