Le syndicat national des praticiens de Santé publique hausse le ton après une période de trêve. Son secrétaire général, le Dr Lyès Mérabet, lors d’un point de presse animé samedi à Alger, a annoncé une journée de mobilisation pour lundi qui se traduira par un rassemblement devant les DDS (Directions de santé) des wilayas.
Cette grève, qui se veut un avertissement, sera reconduite les 5 et 6 mai prochain avec un rassemblent national devant le siège du ministère. Selon Lyès Merabet, la décision d’aller à la grève a été prise lors de la réunion du Conseil national du SNPSP du 11 avril dernier.
Ce dernier commence par déplorer le silence de la tutelle qui n’a pas daigné se manifester alors que le préavis de grève est déposé depuis 15 jours. Ceci pour la forme. Quant au fond, la chef du syndicat évoque les revendications des médecins qui ne sont pas prises en charge.
Parmi ces revendications, l’inamovible question du statut particulier qui empoisonne le monde du travail. Il y a aussi une nouvelle revendication : la promotion automatique des médecins qui ont cumulé 10 ans d’expérience. Une proposition que rejette le ministère qui propose une promotion sur concours.
Une proposition qui a le soutien du syndicat national des médecins généralistes de santé publique (SNMGSP). Son président le DR Salah Laouar a appelé samedi à Alger les médecins généralistes à saisir l’ »opportunité » du prochain concours de passage de grades et de promotion qui sera organisé prochainement au profit des employés du secteur de la santé.
« Je lance un appel à tous les médecins généralistes de ne pas rater le concours de passage de grade et de promotion, prévu prochainement », a t-il recommandé. « C’est la première fois qu’un concours de passage massif et non conditionné par l’ouverture de postes budgétaires, est organisé par les pouvoirs publics ».
Réagissant à l’appel à la grève du SNPSP, il souligne que « les parties qui appellent les médecins généralistes à ne pas participer à ce concours n’ont pas d’arguments à présenter et ont d’autres motivations que les intérêts des médecins généralistes.
Par ailleurs, le président du syndicat a souligné l’importance de l’élaboration d’un statut « spécifique » du médecin généraliste de santé publique, estimant que cette revendication « est nécessaire et indispensable »
