Le Porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND), M. Miloud Chorfi, a estimé jeudi que « le succès des réformes politiques, initiées par le président de la République, est tributaire de l’implication de la jeunesse dans les différents ateliers mis en place ».
« C’est de la participation de la jeunesse, dans tous ses segments, au débat et à l’enrichissement des réformes visant l’approfondissement du processus démocratique, que dépendra grandement le cours des mutations que le pays est appelé à connaître « , a indiqué M. Chorfi, lors d’une conférence organisée par son parti, à Tizi-Ouzou, en commémoration de la journée nationale de l’étudiant
(19 mai 1956).
M.Chorfi, qui a souligné le rôle « efficient » incombant à la jeunesse,
de par sa place prépondérante dans la société, dans la concrétisation de ces
réformes sur le terrain, a exhorté celle-ci à « faire montre de sérénité
et de clairvoyance, afin de faire échouer les pécheurs en eaux troubles
et les professionnels du nihilisme et de la culture du scepticisme ».
Dans ce contexte, il a invité la frange estudiantine à « adhérer pleinement à ces réformes politiques, en s’investissant dans les différents ateliers qui leur sont consacrés », car , a-t-il dit, « c’est là une tache noble qui cadre parfaitement avec la mission d’éclaireur de la société (par la diffusion du savoir) dévolu à l’auguste institution qu’est l’université ».
Faisant le lien entre le combat des étudiants d’hier qui ont abandonné les bancs de l’université pour rejoindre la Révolution, convaincus qu’ils étaient que leurs corps « ne feraient pas de meilleurs cadavres avec des diplômes « , ’interlocuteur a appelé les étudiants à « renouveler » le serment de fidélité aux idéaux de leurs aînés de l’UGEMA (Union générale des étudiants musulmans algériens).
Il a indiqué, par ailleurs, à l’adresse des étudiants que le meilleur service qu’ils pourront rendre à l’Algérie est de « préserver la vocation de son université, comme lieu de production et de diffusion de la connaissance et du savoir, qui font la différence entre les nations ».
« L’université est un gage de l’avenir et de la stabilité du pays, c’est pourquoi nous considérons que toute atteinte à cette institution est une tentative visant à saper l’unité et le destin du pays », a-t-il souligné.
Evoquant l’importance « d’œuvrer à la préservation d’un climat favorable à la bonne conduite des chantiers des réformes, M. Chorfi a indiqué que « l’Algérie, qui a besoin de tous ses fils pour l’édification d’un Etat de droit, fort, n’a que faire de certaines déclarations boiteuses visant à jeter de l’huile sur le feu, en s’attaquant, en ce moment crucial, à son histoire, ses symboles et à la mémoire de ses héros ».
