Le soufisme, un espace pour le « vivre ensemble » et la promotion de la culture de la paix

Le soufisme, un espace pour le « vivre ensemble » et la promotion de la culture de la paix

Le soufisme est un espace spirituel pour le « vivre ensemble » et la promotion de la culture de la paix dans le monde, a indiqué Slimane Hachi, président de la 11ème édition du colloque sur « les routes de la foi », clôturé lundi à Constantine.

M. Hachi, également chef du département Congrès et Colloques de la manifestation « Constantine, capitale 2015 de la culture arabe », initiatrice de cette rencontre avec le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH), a estimé, dans une déclaration à l’APS, que le soufisme « contribue à rapprocher les peuples et à répandre les valeurs de tolérance, de respect de la vie et d’acceptation de l’autre ».

Intervenant à la cérémonie de clôture de ce colloque organisée sous le thème « La cité de Dieu », le même responsable a rappelé que le « Sboue », pèlerinage annuel à la zaouïa Sidi El Hadj Belkacem à Gourara, a été inscrite sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, dans la convention de l’UNESCO, sur proposition de l’Algérie.

Cette inscription, signée le 1er décembre 2015 par la directrice générale de l’UNESCO, contribue à assurer une meilleure visibilité du patrimoine culturel immatériel, à faire prendre conscience de l’importance de ce « Sboue » et à favoriser le dialogue dans le respect de la diversité culturelle, a précisé M. Hachi.

Pour sa part, le Dr Abdallah Boukhalkhal, coprésident de cette rencontre dont la 12ème édition est prévue en septembre prochain à Oran, a soutenu que « les routes de la foi » soufie « constituent les repères principaux d’un phénomène religieux, spirituel, social et politique dans l’histoire moderne et contemporaine de l’Algérie », particulièrement dans la dernière décennie du 20ème siècle.

Il a estimé que la zaouïa a « enrichi la vie scientifique et culturelle nationale » comme elle a « contribué à l’édification de fondements infranchissables afin d’assurer la préservation et la sauvegarde de l’identité et de la personnalité nationale, celle de l’Algérie amazighe, arabe et musulmane ».