Le Soudan a affirmé mercredi se réserver « le droit de riposter » contre Israël qu’elle accuse d’avoir mené « l’attaque » contre une usine militaire à Khartoum, où deux personnes ont été tuées.
« Nous pensons qu’Israël a mené le bombardement », a déclaré le ministre de l’Information soudanais, Ahmed Bilal Osman, au cours d’une conférence de presse.
« Nous nous réservons le droit de riposter en lieu et date de notre choix », a-t-il fait savoir.
Une série d’explosions, accompagnées d’un incendie, se sont produites dans la nuit de mardi à mercredi à l’usine militaire de Yarmouk dans le sud de la capitale soudanaise.
Selon le ministre de l’Information, quatre avions étaient impliqués dans « l’attaque », menée contre l’usine de Yarmouk.
Des preuves pointant du doigt Israël ont été découvertes parmi les restes des explosifs, a-t-il indiqué.
Khartoum demande à l’ONU de condamner Israël pour un raid contre une usine militaire
NEW YORK (Nations unies) – Le Soudan a demandé mercredi au Conseil de sécurité de condamner Israël pour un raid contre une usine militaire près de Khartoum, faisant deux morts.
L’ambassadeur soudanais Daffa-Alla Elhag Ali Osman a aussi accusé l’Etat hébreu d’ingérence dans le conflit au Darfour (ouest du Soudan).
Le gouvernement soudanais a accusé mercredi Israël d’avoir bombardé une usine militaire à Khartoum, faisant deux morts. Une série d’explosions, suivies d’un incendie, s’est produite dans la nuit de mardi à mercredi à l’usine militaire de Yarmouk dans le sud de la capitale soudanaise.
« Quatre appareils israéliens ont pénétré dans notre espace aérien et ont mené cette attaque haineuse », a affirmé l’ambassadeur lors d’un débat au Conseil de sécurité sur le conflit au Darfour.
« Nous demandons au Conseil de condamner cette attaque qui constitue une violation flagrante du concept de paix et de sécurité », a-t-il déclaré, affirmant qu’Israël « menace la paix et la sécurité dans toute la région ».
Il a également accusé Israël d’armer les rebelles du Darfour en lutte contre Khartoum et d’aider à transporter des dirigeants rebelles. « Nous vous demandons de mettre un terme à cette ingérence étrangère dans le conflit au Darfour », a déclaré l’ambassadeur.