Le syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) a décidé dimanche de « suspendre la grève prévue initialement les 22, 23 et 24 février ».
Cette décision a été prise a l’issue de la réunion tenue juste après la correspondance officielle du ministère de l’éducation nationale sur les nouvelles mesures relatives à la valorisation du régime indemnitaire des fonctionnaires du secteur de l’éducation, a indiqué un communiqué du syndicat.
Le SNTE a exprimé, selon la même source, « sa satisfaction prudente » des mesures prises par la tutelle en attendant « des éclaircissements sur la nature des nouvelles indemnités ainsi que la position du ministère de l’éducation à l’égard des autres points en suspens ».
Parmi les points en suspens, le communiqué a cité « la révision du statut particulier des fonctionnaires du secteur de l’éducation afin de remédier au dysfonctionnement relatif au reclassement de l’ensemble des catégories, l’approbation des propositions du syndicat concernant le départ à la retraite (25ans pour les femmes et 28 ans pour les hommes) en comptant les années du service national et la promulgation de la loi sur la médecine du travail qui prend en charge les maladies professionnelles dont souffrent les travailleurs du secteur ».
Selon le communiqué, le secrétariat national du syndicat a également décidé de « donner un délai au ministère de l’éducation nationale jusqu’au 18 mars pour l’entrée en vigueur des mesures concernant le régime indemnitaire, la promulgation de la loi sur la médecine du travail clairement définie ainsi que la signature de la nouvelle décision sur la gestion des oeuvres sociales conformément à la vision du syndicat.