Le ministre de la santé qui soutenait mercredi que le problème des médecins est « définitivement réglé » a visiblement parlé trop vite. Et pour cause, le syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) vient de brandir la menace de grève à partir du 30 avril.
C’est le patron de ce syndicat, Lyès Mérabet, dans un point de presse animé vendredi, qui a annoncé la grève pour le 30 avril qui sera suive d’une autre les 7 8 et 9 mai prochain.
Pourquoi le retour à la protestation ? « C’est pour dénoncer les lenteurs de la tutelle dans la prise en charge des revendications, justifie le Dr Merabet. « Nous avons été plus que patients. Depuis sa venue, le ministre nous rassure et affirme pourtant que nos revendications sont légitimes».
Les revendications de ce syndicat, au demeurant vieilles de plusieurs années, portent sur l’amendement du statut particulier, notamment le volet indemnitaire, qui date de 2008. Mais seulement le SNPSP exige aussi des logements de fonction et l’ouverture de nouveaux postes budgétaires.
Par ailleurs M. Mérabet n’a pas exclu le retour de certaines maladies en Algérie à cause du manque de médicaments et surtout d’absence de matériel dans certains hôpitaux du pays.