Le Snapap décidé à maintenir la pression

Le Snapap décidé à maintenir la pression

Le Syndicat national autonome des professionnels de l’administration publique (Snapap) avait annoncé, il y a quelques jours, l’organisation de trois journées de débrayage les 18, 19 et 20 février, tout en espérant qu’entre-temps, le ministère de la Santé fasse un geste.

M.Hadj Saïd Abderrahmane, SG au Snapap, chargé de l’information à la Fédération nationale de la santé pour la wilaya d’Alger ainsi que de l’organique à l’hôpital Selim-Zemirli d’Alger, nous a indiqué hier que le syndicat comptait maintenir la pression puisque la tutelle n’avait toujours pas ouvert de dialogue avec la direction du syndicat.

Il nous a également affirmé que les 36 secteurs que couvre le Snapap devraient organiser  des assemblées générales d’ici peu afin d’aborder les modalités de ce débrayage, les actions éventuelles qui seront tenues et surtout de dégager une cellule de crise qui organisera le service minimum pour éviter que le patient ne soit gêné par ce mouvement de protestation.

«Il faut noter qu’en tant que syndicalistes, nous ne cherchons pas à faire monter les enchères ni à organiser le débrayage systématique. Au contraire, nous recherchons des solutions constructives qui mèneront à l’amélioration du secteur, des conditions de vie de nos travailleurs sans que nos patients aient à en pâtir car nous sommes conscients des responsabilités qui nous incombent, mais le ministère semble faire la sourde oreille face à nos appels depuis des mois. Notre base s’impatiente, nous n’avons pas d’autre choix», nous a-t-il dit, ajoutant que selon lui, le ministre de la Santé cherche uniquement à gagner du temps.

En outre, il nous a expliqué qu’en attendant le débrayage, le Snapap s’affaire à structurer et restructurer ses sections afin de défendre les droits du plus grand nombre d’actifs et de renforcer sa base militante, car pour le moment, ce serait environ 10 hôpitaux et établissements de santé qui adhéreraient en masse au Snapap.

Sabrina B.