Le sit-in des enseignants contractuels empêché

Le sit-in des enseignants contractuels empêché
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Des dizaines d’enseignants contractuels ont organisé, ce matin, un sit-in devant la grande poste à Alger. La police n’a pas hésité à empêcher la tenue du mouvement en procédant à l’arrestation et l’embarquement des dizaines de protestataires.

Les enseignants contractuels, regroupés en un collectif indépendant, ont manifesté contre l’annulation du critère de l’ancienneté dans le concours des enseignants, en tentant de marcher vers le palais de gouvernement. Ils exigent leur recrutement «sans conditions» pour le prochain concours attendu au mois de mai prochain. «Le nouveau d’entre nous a plus de 3 ans d’ancienneté. Nous avons opté pour ce choix pour avoir capitalisé l’expérience pour pouvoir participer aux concours des enseignants. Mais cette ministre a décidé de supprimer le critère de l’ancienneté.», nous dira un enseignant protestataire qui revendique «le recrutement de tous les contractuels sans condition».

Les protestataires, réprimés par les éléments de la sureté nationale, menacent d’une démission collective dès le 3e trimestre de l’année scolaire en cours. « Si le ministère de tutelle n’acceptera pas nos revendications, nous allons démissionner dès le troisième trimestre », a-t-il menacé.

Les éléments de la sûreté nationale ont utilisé la force avec les enseignants et enseignantes et ce pour les disperser. D’ailleurs plusieurs blessés ont été enregistrés parmi les protestataires, notamment les femmes.

Nous avons contacté le responsable de la communication de la Sureté de wilaya d’Alger, qui nous a promis de nous rappeler en quelques minutes, mais il ne l’a pas fait.