Le sioniste Français qui voulait provoquer la guerre en Algérie, Bernard-Henry Lévy reçu par des « dégage »à Tunis

Le sioniste Français qui voulait provoquer la guerre en Algérie, Bernard-Henry Lévy reçu par des « dégage »à Tunis

Bernard-Henry Lévy de Benghazi à Tunis…

Plusieurs personnes se sont rassemblées à l’aéroport Tunis-Carthage pour exprimer leur colère et leur refus de recevoir cette personne en territoire tunisien.

Celui qui a largement contribué à la liquidation de Maâmar El Gueddafi grâce à la mise en place, d’abord, d’un plan de soulèvement populaire en Tunisie en janvier 2011 par certains services secrets étrangers pour une affaire politico-économique en Libye, a eu le culot de se rendre en Tunisie pour une visite dont on ne connaît pas encore l’origine de l’invitation. Il s’agit du philosophe et polémiste juif français, Bernard-Henri Lévy qui a foulé le sol tunisien dans la soirée du vendredi dernier. C’est lui qui a inspiré, conçu et même encadré la guerre en Libye, il est aussi derrière l’exécution du plan de déstabilisation de l’Algérie dans la foulée de ce qu’il a appelé lui et ses compères «le printemps arabe». Plusieurs personnes se sont rassemblées à l’aéroport Tunis-Carthage pour exprimer leur colère et leur refus de recevoir cette personne en territoire tunisien. Ces personnes ont scandé des slogans traitant BHL de terroriste.

Le très controversé écrivain et philosophe français, Bernard-Henri Lévy a été alors empêché de quitter l’aéroport de Tunis-Carthage après avoir atterri d’un vol venant de France. Hostiles à sa visite, les manifestants ont décidé de bloquer les sorties de l’aéroport et ont scandé des «dégage» pour exiger qu’il soit interdit d’accès en territoire tunisien. Les Tunisiens reprochent à Bernard-Henri Lévy ses actions ayant mené à la propagation du terrorisme dans plusieurs pays arabo-musulmans en l’occurrence, la Libye, l’Égypte et la Syrie. Pour les manifestants, M. Lévy est connu pour son hostilité aux Arabes et aux musulmans. Il a trempé dans tous les complots contre la stabilité de la région, en Irak, en Syrie et en Libye où il a apporté son soutien aux groupes terroristes et à leur chef Abdelhakim Belhaj. Rappelons que le philosophe juif français a joué un grand rôle dans l’attaque de l’Otan sur la Libye en partie en convaincant le président français de l’époque, Sarko Egalement connu pour ses écrits sur les réseaux sociaux dans lesquels il menaçait clairement de provoquer la guerre en Algérie. «Les Tunisiens n’ont pas attendu M. Lévy pour faire tomber la dictature. Ils n’ont pas eu besoin de M. Lévy et encore moins de la France pour organiser leur première alternance politique, en 2011. Et ce n’est pas aujourd’hui qu’ils vont permettre à un sioniste notoire de fourrer son nez dans leurs affaires», a lancé l’un des manifestants. Fausses alertes? Certains affirment que la police l’a exfiltré par une porte de service. Tous s’interrogent sur les raisons de son hypothétique visite et sur la partie qui l’a invité et se promettent d’abréger au maximum son séjour en Tunisie et de mener une campagne contre toute personne ou partie qui accepterait de le recevoir. L’avocat Abdelaziz Essid a annoncé, hier, qu’il va formuler avec d’autres collègues à lui une demande officielle auprès du procureur de la République exigeant l’ouverture d’une enquête suite à l’arrivée de l’écrivain sioniste Bernard-Henri Lévy à Tunis la veille. Abdelaziz Essid a déclaré au micro de ShemsFM que cette personne représente un danger pour la sécurité nationale et qu’il est urgent de connaître les raisons de sa venue et la partie qui l’a invité. Suite à la parution d’un article dans le journal électronique d’Echourouk, samedi, annonçant que la présidence de la République a invité l’écrivain sioniste Bernard-Henri Lévy, le porte-parole de la présidence, Mohamed Messai, a démenti cette information. Messaï a précisé que la Présidence n’a pas connaissance de la venue de cette personne et que le journal ayant diffusé cette information devra assumer sa responsabilité, après avoir diffusé une fausse information.

De son côté, le secrétaire général du CPR, Imed Daïmi, a à son tour démenti la même information en précisant que le journal en ligne en question est habitué à diffuser les rumeurs contre son parti. Imed Daïmi a tenu à préciser que le CPR a toujours été aux côtés de la résistance palestinienne.