Le ministre des Moudjahidine, Mohamed Cherif Ould Abbès, a accusé ce qu’il a qualifié de « l’école coloniale de l’histoire » de tenter de falsifier « l’Histoire de l’Algérie », ajoutant dans le même sillage que ses services travaillent pour lever le voile sur la vérité de l’histoire afin de faire face à cette « école» qui « fourre son nez » dans l’écriture de l’histoire.
Dans son allocution d’ouverture de la 4e session du conseil national de l’Organisation Nationale des Moudjahidine (ONM), mercredi à Alger sous la présidence du secrétaire général de cette organisation, en présence du ministre des Moudjahidine, M. Abadou a réaffirmé la constance de la position de son organisation concernant la période coloniale française en Algérie et son attachement à exiger de l’Etat français de reconnaître et de demander des excuser auprès du peuple algérien pour les crimes commis durant la période coloniale et de l’indemniser pour les richesses spoliées durant 132 ans.
Dans le même sillage, le SG de l’ONM a exigé la récupération des archives, les cartes d’implantation des mines anti personnelles et les essais nucléaires effectués dans le sahara algérien, ainsi que les dépouilles des moudjahidine assassinés dans des circonstances mystérieuses, à l’instar de Larbi Benmehidi et M’hamed Bouguerra.
Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Aboudjerra Soltani et des représentants d’organisations nationales et de la société civile ont assisté à la cérémonie d’ouverture de cette rencontre.
