Vahid Halilhodzic est rentré, vendredi, à Alger au terme d’une mission à Doha. Hasard de la réservation, c’est à bord du même vol, le 567 de Qatar Airways, que le coach national et son prédécesseur, Abdelhak Benchika, ont rallié la capitale du Qatar. C’était il y a une dizaine de jours sur fond d’agenda footballistique très chargé.
Le coach des Verts est parti pour les besoins de son travail à la tête de la sélection. Le «général» avait, lui, rendez-vous avec les plateaux d’Al Jazeera Sport. Familier du network qatarien depuis le Mondial 2010, «Hakou» devait passer au crible, sous les yeux d’une cinquantaine de millions de téléspectateurs arabes, une multitude de rendez-vous : PSG-Nancy, coupe de la CAF et Champions League.
A leur sortie nocturne du nouveau «hub» de l’aéroport de Doha, les deux hommes se sont salués furtivement. Sans s’adresser le moindre mot, ils sont partis vers des directions différentes : l’hôtel La Cigale pour l’enfant des Balkans et le Grand Regency pour le natif de Bordj Bou Arréridj.
Quand les chemins d’un coach sortant et de son successeur se croisent par hasard, il n’est pas sûr que leur conversation s’éternise, du moins sous le regard des curieux. Car à bord de l’Airbus A340 de Qatar Airways, Abdelhak et Vahid ont bel et bien échangé quelques mots. De quoi ont-ils parlé ? Et pendant combien de temps ? Histoire de ne pas les gêner, le Jeune Indépendant s’est gardé de débriefer l’un et l’autre sur une conversation tenue à la confidentielle «business class».
Si tant est que les sept heures de vol n’aient pas donné lieu à une longue discussion, cela ne constitue pas un signe d’inimitié mutuelle. Normal après tout ! Entre Vahid et Abdelhak, on le sait, il n’y pas eu de passation normale, pas le moindre échange de relais. Et pour cause !
Le «général» a été déchu de son poste avec armes et bagages, pour avoir perdu, dans les conditions catastrophiques que l’on sait, la bataille de Marrakech entre des Fennecs méconnaissables et des Lions de l’Atlas résolument prédateurs.
LE «CIMETIÈRE» AUX 50 COACHS
Vahid a vécu une situation similaire au sortir d’une désastreuse coupe d’Afrique 2010. Après 23 matches sans défaite et un cuisant 1-3 contre sa future équipe, il a été «expulsé» manu militari d’Abidjan. S’il s’est gardé de fuir une capitale ivoirienne en émeute permanente, le coach vaincu a été renvoyé sans autre forme de procès. Sur fond de querelles présidentielles interminables et sanglantes entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara.
Terrible champ de bataille que celui du foot ! On a beau être maréchal ou général, sortir d’une école de guerre fût-elle de Saint-Cyr, Moscou, Londres ou Cherchell, on peut perdre un combat et échapper à l’ire du pouvoir politique. Mais chuter brutalement dans les tranchées de la balle ronde, ça c’est impardonnable ! Pour avoir perdu sur le terrain boueux du foot, le «général» Benchika et le guerrier des Balkans l’ont appris à leurs dépens. Certes, ils n’ont pas été traduits devant une cour martiale, mais ils ont valsé brutalement.
Sous les latitudes méditerranéennes, arabes et africaines, il est moins risqué de trébucher dans une guerre classique que dans une joute footballistique. Difficile de ne pas laisser des plumes quand on perd une bataille de foot. En l’occurrence – et en Algérie plus qu’ailleurs –, les acteurs sont multiples. Une vox populi coléreuse, des journalistes transformés pour la circonstance en soldats tirant au lance-flammes et un pouvoir prompt à sévir. Difficile pour les décideurs du foot de faire, telle une autruche, comme si de rien n’était. Benchikha a payé et «Hali» l’a remplacé au pied levé.
Après un passage cafouilleux par le Mouloudia d’Alger, autre champ de bataille «miné» s’il en est, le «général» Abdelhak a ôté son uniforme «improbable» de coach pour se draper du costume «paisible» d’analyste TV.
En méditerranéen habitué, au gré des caprices du ciel et du foot, à naviguer dans une mer imprévisible, le guerrier Vahid poursuit, lui, sa campagne sur les champs de bataille footballistiques. «Je chemine dans mon parcours sans me demander de quoi demain sera fait», dit-il en feignant de jouer la carte de la sérénité. Vieux d’une vingtaine d’années, son parcours technique a alterné entre le chaud et le froid, au gré des changements de cieux.
Le voici engagé, depuis juillet 2011, dans une énième campagne comme diraient les historiens de la Seconde Guerre mondiale. Après la campagne de Mostar à la veille de la guerre des Balkans et la déchirure yougoslave, la campagne de France (Beauvais, Lille, Rennes, Paris), la campagne de Turquie (Trabzonspor), la campagne du Maroc (Raja de Casablanca), la campagne d’Arabie saoudite (Ittihad Djeddah), la campagne de Côte-d’Ivoire (les Eléphants) et la campagne de Croatie (Dynamo de Zaghreb), le guerrier Vahid pose à nouveau son sac de couchage sur la rive sud de la Méditerranée.
Là où, depuis toujours, la quotidienneté du monde du foot s’exprime avec des accents multiples : tantôt le langage est pacifique, festif et convivial, tantôt il est hostile, violent, expéditif et annonciateur de décisions brutales, en forme de «couperet» tranchant !
TERRE À RISQUES POUR LES ENTRAÎNEURS
En débarquant à Alger, le guerrier bosniaque savait qu’il ne foulait pas le sol d’une contrée footballistique facile. Pour avoir longtemps joué et coaché en France, pour avoir fréquenté et échangé avec les Algériens de France, il sait que le pays est réputé être un «cimetière» de coachs. Depuis l’«Orano-Nîmois» Kader Firoud en 1963, une soixantaine d’entraîneurs se sont succédé à la barre technique. Une rotation à l’allure de singulier record, consultable d’un clic sur l’encyclopédie libre Wikipédia
Conscient que le coaching est le métier le plus risqué du monde, Vahid Halilhodzic n’a nullement l’intention de regarder dans le rétroviseur de l’EN, de peur d’avoir des frayeurs à la vue de l’interminable jeu de chaises musicales. Quid de sa longévité ? «Je ne m’encombre pas de ce genre de questions.
Du reste, il ne m’arrive jamais d’y penser. Joueur, j’ai vécu de visu le stress et les menaces de limogeage qui pèsent sur le coach.
Entraîneur, je l’ai vécu dans ma chair et je sais de quoi il retourne. J’exerce ce métier depuis le début des années quatre-vingt dix, j’en connais les joies et les peines. En vingt-deux ans d’exercice, je m’y suis habitué». Si Vahid ne le dit pas explicitement, il avoue du bout des lèvres que sa valise est toujours à portée de main, prête à l’accompagner, à tout moment, dans sa traversée du désert ou pour un énième rebondissement sous d’autres cieux.
Heureusement pour lui et pour le foot national, coach Vahid n’en est pas là. Décompressé, il se sent bien dans sa peau et passionné à l’idée de faire un bout de chemin sous la bannière Vert et Blanc. Il trouve auprès du président de la FAF une précieuse assurance risque.
Et s’en félicite ouvertement. «Président – comme il l’appelle – est là présent et prompt à répondre au pied levé à la moindre de mes sollicitudes». Mohamed Raouraoua a fait le choix d’un coach étranger et s’y est tenu contre vents et marées. S’il avait accompagné son coach dans son voyage qatarien, Hadj Raouraoua s’en serait frotté les mains. Illustration de l’aura dont il jouit, le coach Vahid a gagné à l’applaudimètre durant son séjour au Qatar.
S’il n’a pas fait l’objet d’un bain de foule grandiose, le coach des Verts n’est pas passé inaperçu, bien au contraire. Durant la petite semaine passée sur la rive ouest du Golfe, le Bosniaque s’est rappelé au bon souvenir de bien des visages, de bien des noms.
Et cela l’a énormément touché. Les gens le connaissent et le reconnaissent. Pas seulement parce qu’il a officié en Arabie saoudite voisine, entre juillet et novembre 2006, sous la bannière de l’Ittihad de Djeddah. «Ouahid», comme diraient les «footeux» en pays d’islam, signifie quelque chose. Il est loin d’être un anonyme.
«HI COACH VAHID»
Dans une région où les foyers vivent la passion du foot à longueur de journée et à plein écran, le visage de coach Vahid ne passe guère inaperçu. Depuis son arrivée le jeudi 17 novembre, jusqu’à son départ le vendredi 25, l’entraîneur des Verts n’a guère échappé aux salutations.
Quand ce n’est pas l’homme de la rue qui reconnaît le «coach Halilhodzic», c’est un journaliste oriental travaillant pour un média local qui l’aborde amicalement. «How are you coach Ouahid (sic) ? What’s about algerian team ?» A défaut de maîtriser la langue de Shakespeare, le Bosniaque – dont une bonne partie de la vie a été partagée entre sa Bosnie natale et la France – répond par une poignée de main et un sourire très méditerranéens.
Dès vendredi 18 novembre – le lendemain de son début de séjour –, les journalistes, qui le suivent à la trace, prennent toute la mesure de son aura. Peu avant 17h30, l’entraîneur national s’installe à la tribune officielle du stade de Nadi Qatar, à deux gratte-ciels du City Center, le quartier d’affaires de Doha. Il est là pour assister à la sortie d’Oum Salal, le club de Mourad Meghni, contre Nadi Qatar (1-2). A peine prend-il place – feuille de match en main – qu’un sexagénaire fait une quinzaine de pas pour venir le saluer. «Hi coach, happy to meet you».
C’est le Brésilien Sebastião Lazaroni, entraîneur de l’équipe nationale du Qatar. Le «carioca» n’est pas n’importe qui. Entre autres références consignées sur son «CV», il a coaché le Brésil (1989-1990 ; 35 matches dont 21 gagnés) et glané le titre, plus qu’honorifique, de meilleur coach de l’Amérique du Sud (1989).
Le surlendemain, Vahid Halilhodzic prend la route du stade d’Al-Gharafa. Motif du déplacement : assister à l’une des affiches les plus captivantes de la saison, Lekhwiya – Al-Saad. D’un côté, Abdelmadjid Bouguerra, coaché par Djamel Belmadi, de l’autre, le fougueux Nadir Belhadj.
Le scénario de l’avant-veille, au stade de Nadi Qatar, se répète. A peine Vahid fait-il son entrée à la tribune officielle qu’un homme au visage d’acteur se lève et descend quelques marches pour le saluer. C’est Bruno Metsu, l’un des noms les plus emblématiques de la vague des «sorciers blancs», ces coachs français qui ont dirigé, souvent avec succès, les équipes nationales africaines.
Le «Nordiste» a dirigé le Sénégal au plus fort de son rayonnement international (quart de finale au Mondial 2002, finale de la CAN 2002), remporté une Champions League asiatique avec le club émirien d’Al-Ayn (2003) et soulevé une coupe du Golfe des nations avec les Emirats (2007). «Ravi de te retrouver mon cher Vahid», dit le coach français, en serrant chaleureusement la main du Bosniaque. Les chemins des deux hommes se sont parfois ressemblés, notamment dans le nord de la France, en Picardie et dans le Golfe. L’un et l’autre ont, en effet, coaché Beauvais, le LOSC Lille et l’Ittihad de Djeddah.
«HALI», UNE CARTE DE VISITE SÉDUISANTE
Halilhodzic-Lazaroni et Halilhodzic-Metsu : ces retrouvailles entre coachs sont loin d’être des séquences secondaires, des scènes furtives en marge de «quelque chose». Elles envoient, au contraire, un message fort en direction d’Alger. Un message destiné à ceux, rares mais agitateurs en coulisses, qui se sont échinés à faire un travail de sape. A ceux qui ont voulu parasiter l’option du président de la FAF et faire croire que l’EN a hérité d’un anonyme en guise de coach.
La manière dont l’ex-entraîneur du Brésil et Bruno Metsu – quart de finaliste du Mondial 2002 s’il en est – ont accueilli leur collègue «algérien» est révélatrice à bien des égards. C’est tout sauf un «salamalek» protocolaire et de circonstance, note l’Algérien Abdelali Erredir, assistant technique auprès de l’équipe nationale du Qatar.
Ce faisant, Lazaroni et Metsu envoient un démenti cinglant aux anti-Halilhodzic. Le nom du Bosniaque est une carte de visite qui séduit et, surtout, se vend bien. Preuve en est le bouche-à-oreille qui a parfaitement fonctionné. En effet, pendant une semaine, l’entraîneur des Verts n’a cessé d’être approché par les «marchands du coaching» qui ont pignon sur rue autour de l’hôtel La Cigale, au cœur du quartier historique d’Al-Saad.
Les agents séducteurs n’ont pas lésiné sur les propositions. Les offres sont venues des Emirats, du Qatar et même du très lointain Brésil. Coach Vahid écoute ses interlocuteurs, sourit et tranche en guise de réponse : «Je suis engagé avec l’équipe d’Algérie, je suis sous contrat et je suis décidé à l’honorer jusqu’au bout».
Ira-t-il jusqu’à 2014, épilogue de la campagne du Mondial brésilien ? Pour toute réponse, un sourire rayonne sur son visage méditerranéen. Une «com» à la Vahid ! Lorsque l’entraîneur national se refuse à une réponse, il se contente d’un sourire. Une manière de dire «no comment» ou «passons à autre chose».
Pendant ce temps, Madame Halilhodzic – une Balte au français de pédagogue – meuble son temps. Soucieuse d’échapper à la dictature du foot et de profiter de quelques moments avec son Méditerranéen de mari, elle s’efforce de gérer au mieux le programme du couple. «Le programme du couple et non l’agenda du coach», tient-elle à préciser, une manière de ne pas faire dans le mélange de genres.
Si le président de la FAF assure la tutelle du coach Halilhodzic, avec tout ce que cela signifie comme obligations à l’égard de l’EN, Madame «Hali» a vocation à gérer le temps familial de Vahid. Et le temps familial est assuré aussi bien à Alger, à Doha que sous d’autres cieux. C’est le «Droit de la famille» qui le dit, et Hadj Raouraoua n’a guère d’autre choix que de s’y soumettre.
MADAME «HALI» AU MUSÉE DES ARTS ISLAMIQUES
Avant d’embarquer aux côtés de son «Vahid», à bord de l’A340 de Qatar Airways en partance pour Doha, Mme Halilhodzic a pris soin d’élaborer un plan de visite. «On m’a parlé du Musée des arts islamiques», dit-elle, interrogative, à notre confrère d’Al-Jazeera Sport, Hafid Derradji. «ça mérite effectivement une visite, une longue visite même», lui répond le présentateur de la chaîne.
En y allant, le couple «Hali» ne pensait pas si bien faire. «C’était formidable», s’exclame la conjointe, ravie d’en savoir un peu plus sur la civilisation islamique. Les «Hali» ont également visité le village culturel de Katara, Souq Waqif, un site qui est à Doha ce que La Casbah était à Alger avant sa «descente aux enfers» suite à un laisser-aller flagrant.
Madame «Hali» envisage également de profiter du séjour algérien de son compagnon pour faire du tourisme culturel. En quatre mois de présence à Alger, son Vahid n’a pas eu le temps de faire une virée du côté de Tipasa pour visiter les ruines romaines qui ont inspiré Noces d’Albert Camus.
Il pense bien s’envoler, lui et sa compagne, vers le Hoggar et le Tassili – «l’un des plus beaux sites au monde», tranche madame. Le duo «Hali» souhaite «zigzaguer» dans les ruelles des casbah algériennes, franchir Ghardaïa. Il rêve de faire un détour du côté de Timimoun ou de marcher sur les traces de Saint-Augustin, dans son Hippone (Annaba) natale. «Président ne me l’a pas dit, il ne m’a pas parlé de tout ça !», dit le coach Vahid, dénonciateur.
Pour l’heure, le président de la FAF n’y pense pas. Ce n’est pas par désintérêt, lui qui a organisé, dans le costume de commissaire général, la plus grande exposition à ciel ouvert de l’Algérie. C’était entre l’automne 2002 et l’automne 2003, lors de l’Année de l’Algérie en France.
L’heure, pour le moment, est à la mobilisation pour reconstruire une équipe, redonner de la joie aux milliers de supporters. Mohamed Raouraoua y tient beaucoup, surtout depuis qu’il a vu de ses propres yeux 25 000 spectateurs prendre d’assaut les tribunes du 5-Juillet et assister à un match d’entraînement entre sociétaires de l’EN. Un phénomène plutôt rare qui ne peut se produire qu’en Algérie.
VAHID SUR LES TRACES DE SAINT-AUGUSTIN
S’il n’a pas encore tranché sur le désir du couple «Hali» de plonger au cœur de l’Algérie touristique, le patron de la FAF y est favorable. Au fond de lui-même, la réponse est déjà prise.
Allez, coach Vahid, encore quelques matches similaires à la sortie contre les Tunisiens et tu seras touristiquement comblé. Le Jeune Indépendant croit percevoir «une suite favorable à donner» sur les lèvres de Hadj Raouraoua: «Coach, vous aurez, ton conjoint et toi, droit à un séjour touristique au Tassili, une «visite-dédale» dans l’une des casbah, une virée à Ghardaïa et un voyage à la rencontre de Saint-Augustin et de Noces d’Albert Camus.
Mais, petite précision, coach, ces virées touristiques seront octroyées, l’une après l’autre, au lendemain de chaque sortie réussie.» En guise de «bons points» donnés autrefois aux écoliers en signe de reconnaissance d’un devoir réussi.
Dans l’immédiat, le patron de la FAF s’emploie à protéger son coach, qui le lui rend bien. «Président», comme il le qualifie avec son accent balkanique, lui donne carte blanche. Il lui assure des conditions de travail idoines, l’autorise à décider, en coach souverain, du programme de préparation, des joueurs à maintenir, à libérer ou à convoquer, des moyens à mobiliser.
En attendant d’enrichir, le moment venu, son parcours touristique, en le jalonnant de sites algériens, le coach Vahid se livre à une visite, sportive celle-là. A la veille de repartir vers Alger, il part à la découverte de l’académie Aspair et d’Aspetar, le centre médico-sportif où exerce son ex-collaborateur au PSG, le médecin franco-algérien Hakim Chalabi.
La visite accomplie et un déjeuner partagé avec le «toubib», il traverse un petit lac et va à la rencontre de Hafid Derradji. Une fois n’est pas coutume, le présentateur vedette d’Al-Jazeera Sport a choisi de réaliser une interview, à ciel ouvert, pour les besoins de l’émission «VIP».
En guise de «background» (arrière-fond) comme diraient les réalisateurs, il a retenu un pont à la pierre taillée. Histoire de reconvoquer son enfance et de se rappeler au bon souvenir des nombreux ponts suspendus qui relient la rive gauche et la rive droite de son Harrach natal. Un quartier profondément footballistique qu’il continue d’aimer et d’adorer par-dessus tout !
Mohamed Khellaf