Jusqu’à présent, 1 670 projets touristiques ont été accrédités par la tutelle. Il n’en demeure pas moins qu’uniquement 584 sont en cours de réalisation.
Ces retards inexpliqués dans le lancement des chantiers pénalisent lourdement le secteur, qui manque cruellement d’infrastructures.
Plusieurs opérateurs estiment que si le domaine est davantage ouvert à l’investissement privé, la concurrence entre les prestataires mènera inéluctablement à l’amélioration des infrastructures et une meilleure maîtrise des coûts du produit touristique.
La réalisation de ces projets apporterait également une solution au chômage, car un complexe touristique de 120 hectares pourrait employer 390 salariés, voire davantage. Pour appuyer cette analyse, un site spécialisé dans la réservation d’hôtel en ligne met en avant le potentiel touristique de l’Algérie et démontre la nécessité “de créer des organismes pour la protection et la promotion du patrimoine national sous un label servant à donner au pays le statut touristique international qu’il mérite”.
