Le SNTFP dénonce et rejette l’indemnité de soutien aux activités de l’administration au taux de 10% aux corps communs et ouvriers professionnels avec effet rétroactif à partir de 2012.
L’accalmie sociale n’a toujours pas atteint le secteur de la formation professionnelle. Le syndicat des travailleurs du secteur profite des dernières semaines avant les vacances pour maintenir la pression. La série de grèves cycliques lancées ces derniers mois continue. Trois jours de débrayage à partir de demain est la décision prise par le conseil national à l’issue des travaux de sa session extraordinaire.
Les motifs invoqués par le Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle pour justifier cette action restent toujours les mêmes.
Il s’agit, en premier lieu, de la non-satisfaction de la nouvelle plate-forme de revendications déposée au département de tutelle le 15 avril dernier.
Le syndicat cite aussi “les pressions et les menaces auxquelles font face les syndicalistes et les travailleurs pour les dissuader de rejoindre le mouvement de protestation”. Des cas précis sont cités au niveau des wilayas de Batna, Boumerdès, Sétif, Mila et Bouira. Le SNTFP exige “la mise à la retraite du directeur du centre de formation professionnel (fille) de Batna et son assistante technique ainsi que l’ouverture d’une enquête sur la mauvaise gestion du CFPA”. Cette nouvelle montée au créneau est justifiée également par les ponctions sur salaires des délégués et travailleurs qui ont pris part au mouvement de grève de trois jours observés les 20, 21 et 22 mai dernier. “Le problème a été réglé au niveau de la wilaya de Jijel où le gel des ponctions a été décidé mais pas au niveau des autres wilayas.”
D’autre part, le Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle dénonce et rejette l’indemnité de soutien aux activités de l’administration au taux de 10% aux corps communs et ouvriers professionnels avec effet rétroactif à partir de janvier 2012.
Le SNTFP exige un taux de 25% avec effet rétroactif à partir de 2008. Révision du régime indemnitaire de tous les travailleurs, modification du statut particulier des corps communs et ouvriers professionnels avec leur intégration dans le secteur et l’abrogation de l’arrêté ministériel interdisant aux enseignants du secteur l’accès au poste de directeur de centre de formation… sont autant de doléances soulevées par le SNTFP.
M B