Le secrétaire général de l’Istiqlal rêve toujours de Tindouf,Le bouffon du roi récidive

Le secrétaire général de l’Istiqlal rêve  toujours de Tindouf,Le bouffon du roi récidive

L’homme est-il investi d’une mission royale?

Hamid Chabat, qui a provoqué un séisme politique au Maroc en annonçant le retrait des ministres de son parti du gouvernement dirigé par les islamistes, est revenu à la charge cette semaine à propos des territoires algériens qu’il fantasme d’annexer.

«Ch’tah ch’tah ya Loulou!». Le député-maire de l’Istiqlal continue sa danse du ventre. Un numéro périmé de vieille danseuse de cabaret qui n’arrive plus à séduire personne. Sauf peut-être le souverain marocain qui a fait de lui son bouffon attitré. Hamid Chabat amuse la cour. Uniquement la cour.

Pour ce qui est du peuple marocain, il a certainement d’autres chats à fouetter en ces temps de crise. La diversion continue cependant. Quitte à fatiguer la galerie.

Des responsables gouvernementaux ont manqué à leurs devoirs par rapport à la cause nationale quant à la récupération du Sahara oriental, «occupé» par l’Algérie a clamé, haut et fort, Hamid Chabat qui s’est exprimé à l’occasion d’un meeting de son parti qui s’est tenu dans la ville de Sidi Kacem (à 120 km de Rabat) a rapporté la presse marocaine.

L’ex-ouvrier d’une usine de montage de motocyclettes à Fès, devenu député-maire de la même ville, avait exigé d’introduire à l’ordre du jour d’un Conseil du gouvernement, la question de la récupération des provinces «occupées» de Tindouf, Béchar, Qnadsa et Hassi Beida a fortement décrié les récentes sorties de certains ministres du gouvernement (qualifiés de traîtres à la nation, Ndlr). Ils disaient que la question du Sahara oriental serait un «dossier caduc», a écrit le quotidien arabophone Al Massae, dans son édition du 13 mai 2013.

Le secrétaire général de l’Istiqlal, qui a provoqué un séisme politique au Maroc en annonçant le retrait des minis-tres de son parti du gouvernement dirigé par les islamistes, est revenu à la charge cette semaine à propos des territoires algériens qu’il fantasme d’annexer. Qui est Hamid Chabat? Un clown, un bouffon? Ou tout simplement un dangereux opportuniste qui a clochardisé la vie politique marocaine. Il n’a, en effet, pas hésité à jouer sur la fibre populiste poussant le bouchon jusqu’à traiter des ministres islamistes d’ivrognes pour discréditer le chef du gouvernement marocain et son Parti, le PJD, qui est arrivé au pouvoir par la voix des urnes.

Accuser un musulman «pur et dur» de s’enivrer sans craindre de retour de bâton, il ne faut pas avoir froid aux yeux pour le déclarer. Chabat l’a dit.

En public. «La moitié des ministres du gouvernement conduit par Abdelilah Benkirane sont toujours en état d’ébriété», a-t-il affirmé au début du mois de mai lors d’une rencontre avec des militants de l’Ugtm et de l’Istiqlal. «Je dis à Benkirane que la moitié de tes ministres sont des ivrognes», a-t-il lancé à une assistance médusée. L’homme est-il investi d’une mission royale pour balancer publiquement que la moitié des membres du gouvernement marocain sont ivrognes? Possible.

Le personnage traîne une autre casserole: il est le cham- pion avéré des coups d’Etat. Il est l’instigateur des putschs qui ont mis hors jeu Abderrazak Afilal el-Alami Idrissi, fondateur et président de la Centrale syndicale de l’Union générale des travailleurs du Maroc (1964-2006) et son successeur Mohamed Benjelloun Andaloussi (2006-2008) pour prendre les rênes de la puissante Ugtm.

Le même scénario se profile pour faire disparaître la mouvance islamiste qu’il a entrepris de diaboliser de la scène politique marocaine…pour prétendre au poste de chef de gouvernement. Ce qui représenterait un «partenaire» encombrant et indésirable pour l’Algérie.