Le Secrétaire d’Etat suédois au commerce : “Sony Ericsson restera en Algérie”

Le Secrétaire d’Etat suédois au commerce : “Sony Ericsson restera en Algérie”

Sony Ericsson, contrairement à certaines allégations faisant état de son départ, restera, bel et bien, en Algérie. Le secrétaire d’Etat suédois au commerce a tenu à apporter cette précision à l’occasion d’une conférence de presse tenue, lundi, au siège de l’ambassade de Suède à Alger.

Mieux, a-t-il déclaré, l’entreprise souhaite augmenter ses investissements en Algérie.

«Elle est là pour rester et ne se désengagera pas.» C’est en ces termes que s’est exprimé M. Gunnar OOM pour dire la volonté de l’opérateur à se maintenir sur le marché algérien. Il a souligné que «le groupe Ericsson a une présence de longue date dans ce pays et qu’il a l’intention de renforcer ses activités avec les différents opérateurs. Une chose est claire, c’est qu’il y a un mécanisme à trouver qui serait différent pour résoudre ce problème qui l’oppose à son partenaire». Il a fait savoir qu’Ericsson est présente en Algérie à travers une société mixte (Sitel) dont la partie algérienne détient 35% des actions. Il a souligné : «Durant ma visité, j’ai rencontré les responsables des entreprises suédoises qui activent en Algérie.

Ils ont l’intention d’y rester.» Il a ajouté : «Les hommes d’affaires suédois s’intéressent de plus en plus au marché algérien», annonçant que «prochainement, peut-être, nous procéderons à la création d’une Chambre de commerce». En plus des secteurs de la pharmacie, des technologies et de la santé, la Suède est intéressée par celui de l’enseignement supérieur, à travers la création de liens entre les universités algériennes et suédoises. S’agissant du secteur des énergies renouvelables, le secrétaire d’Etat a souligné que «l’Algérie a un plan ambitieux pour la production d’énergie électrique et que les entreprises suédoises peuvent accompagner les entreprises de ce pays en la matière». Il dit aussi la disponibilité de la Suède à doubler le volume des échanges commerciaux avec l’Algérie dans les cinq années à venir . Le volume annuel est de l’ordre de 300 millions de d’euros, selon des données de l’ambassade de Suède à Alger. Entre 2008 et 2009, il avait progressé de 28%, indique-t-on. La Suède est également intéressée par le projet des villes nouvelles et les technologies de l’information et de la communication (TIC). Il est à noter par ailleurs qu’une journée d’études algéro-suédoise sur l’efficacité énergétique se tiendra le 2 avril avec la participation de nombreux opérateurs économiques et organismes spécialisés des deux pays qui se pencheront sur les systèmes intelligents de contrôle et de mesure de la distribution de gaz, d’eau et d’électricité.

Makhlouf Ait Ziane